Après avoir réuni des milliers de personnes en 2018 puis 2019, la vague violette revient à Paris avec le même objectif: lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes.
Le collectif Nous Toutes, rejoint par d'autres associations, se réunit ce samedi 20 novembre dans plusieurs villes en France pour dire « STOP aux violences sexistes et sexuelles commises contre les femmes, contre les enfants, les personnes transgenres ainsi que les personnes de la communauté LGBTQIA+ », écrit le collectif sur son compte Twitter.
A Paris, le cortège démarrera à 14 heures depuis la place de la République et prendra la direction de la place de la Nation en passant par le boulevard Voltaire (11ème).
Au total, quelque 220.000 femmes sont victimes de violences chaque année, 94.000 sont violées et 102 ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année, comme la révèle #NousToutes. Cependant, seul 1% de ces violences ont été condamnées en France selon Anne-Cécile Mailfert, Présidente de la Fondation des femmes.
Des moyens « dérisoires »
Avec ces manifestations, les militants espèrent «crier leur colère», mais également interpeller les candidats à l'élection présidentielle et «dénoncer le décalage» entre les «discours (des pouvoirs publics) et la réalité», a affirmé à l'AFP Marylie Breuil, du collectif féministe #NousToutes.
Les moyens déployés contre les violences faites aux femmes et les féminicides sont « dérisoires », malgré les progrès enregistrés depuis le «Grenelle», fin 2019, déplore Marylie Breuil.
Le 25 novembre prochain, une place sera inaugurée dans le 13ème arrondissement de Paris, rue Berbier du Mets, en hommage aux victimes de violences sexistes et sexuelles.
