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Paris : feu vert du tribunal administratif pour la surélévation de la tour Montparnasse

Le tribunal administratif de Paris a dévoilé plus de détails sur ce projet de rénovation. [© Nouvelle AOM / Alexandre Tabaste / RSI Studio]

Le tribunal administratif de Paris a donné son accord ce jeudi 2 décembre pour la rénovation et la surélévation de 20 mètres de la tour Montparnasse.

Le tribunal administratif a jugé le projet de l’Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse, conforme au plan local d’urbanisme. Il a ainsi validé le permis de construire délivré en 2019 par la ville de Paris. Ce, tout en admettant qu’il «ne respecte pas les règles de hauteur maximale prévues».

Des règles qui peuvent être contournées au cas par cas. Pour cela, il faut que les modifications apportées au bâtiment permettent «sa mise aux normes et l’amélioration de ses performances énergétiques», a expliqué le tribunal. Selon les documents dévoilés par Nouvelle AOM, un groupe d’architectes en charge de la rénovation, le projet permettra «d’importantes économies d’énergies» et «une meilleure isolation acoustique».

Dévoilé en 2017, ce projet ne va pas seulement surélever la tour de 20 mètres. Une revégétalisation est également prévue, avec des jardins d’hiver, mais aussi une serre agricole sur le toit. La «ruche», qui se situera du 1er au 14e étage sera accessible aux visiteurs et aux personnes travaillant dans la tour Montparnasse.

Le tribunal administratif de Paris a dévoilé plus de détails sur ce projet de rénovation. «Des matériaux et des techniques de construction plus conformes aux enjeux et normes d’aujourd’hui ont été choisis». Concrètement, les murs des 13 premiers étages qui vont être épaissis et les façades vitrées qui vont être changées permettront de «renforcer l’isolation» et de «couper les courants descendants qui s’abattent sur les piétons et riverains».

«D'un point de vue esthétique, la réhabilitation de la Tour s'accompagne d'une recherche architecturale aboutissant à un résultat harmonieux», a expliqué le tribunal. Initialement, le projet devait commencer en 2019 mais avait suscité une vague d’opposition de la part d’associations de défense de l’environnement et du paysage. 

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