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Emmanuel Macron : derrière la polémique, 5 choses à retenir de l’interview du président

Emmanuel Macron a évoqué de nombreux thèmes dans son long entretien au Parisien. [ATTILA KISBENEDEK / AFP]

Si la sortie sur les Français non-vaccinés a suscité une vive polémique, Emmanuel Macron a abordé un grand nombre de sujets dans son entretien avec nos confrères du Parisien. Tour d’horizon.

Drapeau européen : une réaction «disproportionnée»

La présence, pendant 48 heures, du drapeau européen sous l’Arc de Triomphe pour rappeler la présidence française de l’Union européenne avait irrité certains candidats à la prochaine présidentielle.

En effet, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou encore Eric Zemmour avaient vivement regretté l’absence du drapeau tricolore, évoquant un «outrage» et même «une provocation» pour les anciens combattants morts pour la France.

Dans son interview au Parisien, Emmanuel Macron a jugé que cette réaction était «disproportionnée». En effet, le chef de l’Etat a rappelé que l’installation de ce drapeau était symbolique «de l’entrée dans la présidence française de l’Union européenne». Il a également confié être «fier» de ce drapeau et «du symbole de paix» qu'il en émane.

Le nucléaire au cœur de la stratégie européenne

Emmanuel Macron a rappelé que le nucléaire devait être «au cœur de la stratégie européenne», si l’Union veut conserver son indépendance. «On ne peut pas tout faire au gaz parce qu’on dépendra des Russes», a ajouté le président de la République.

C’est dans ce souci de transition que la France avait décidé, dans son plan «France 2030», de «construire des réacteurs de nouvelle génération plus sûrs et qui produisent moins de déchets».

Plus de soutien aux enseignants

Confrontés à la crise sanitaire mais aussi parfois menacés, Emmanuel Macron a reconnu qu’il fallait «absolument soutenir» les enseignants. Notamment, lorsque ces derniers peinent à enseigner les valeurs de la laïcité.

«Quand il y a un problème, quand la laïcité n’est pas dûment respectée, la hiérarchie doit être au côté de l’enseignant», a déclaré le chef de l’Etat. Il a également assuré, comme le propose Anne Hidalgo, que le salaire des enseignants pouvait être amélioré, tout en «repensant la fonction».

La guerre contre les dealers… et les consommateurs

Interrogé sur l’insécurité liée à des trafics de drogue, Emmanuel Macron s’est montré déterminé : «on ne lâchera rien».

Néanmoins, le président a souligné le fait que «sans consommateurs», il «n’y aurait pas de vendeurs». Selon lui, la guerre contre la drogue doit se tenir sur tous les fronts. Que ce soit dans les quartiers populaires, riches mais aussi «dans les soirées sympathiques».

Le chef de l’Etat a en effet estimé que les consommateurs de ces dites «soirées», étaient des gens «qui financent ces systèmes mafieux et l’insécurité des quartiers populaires».

Inciter les jeunes à voter

Emmanuel Macron veut «lutter contre une société de l’abstention et de la violence». Face à une jeunesse qui semble moins déterminée que ses aînés à se rendre dans les urnes, le chef de l’Etat souhaite «innover» pour inciter les jeunes «qui veulent changer la société» à voter.

Pour y arriver, l’obligation du vote n’est pas la solution pour Emmanuel Macron, qui a invité à «bâtir de la confiance».

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