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Covid-19 : port du masque, tests... voici ce qui va changer à l’école à partir de ce lundi

Jean-Michel Blanquer avait déjà confirmé au préalable que le masque ne serait plus obligatoire dans les salles de classe. [JEFF PACHOUD / AFP]

Comme Jean Castex l'avait annoncé le 3 mars dernier, la journée de lundi prochain, le 14 mars, signera la «fin du port du masque obligatoire dans tous les lieux» où il est encore appliqué, sauf les transports. A l'école, cela va se traduire par la mise en place d'un nouveau protocole sanitaire dans les établissements (écoles élémentaires, collèges et lycées).

Le nouveau protocole devait être mis en ligne vendredi sur le site de l'Education nationale et sur celui des Solidarités et de la Santé, pour s'appliquer dans les établissements scolaires dès lundi 14 mars.

Concrètement, dès ce lundi donc, le masque ne sera plus obligatoire dans les salles de classe. Par ailleurs, si un cas de Covid est détecté, le schéma actuel continuera de s’appliquer : isolement de l’élève malade, et deux autotests (au lieu de trois) pour les cas contact.

Dans les faits, c'est le protocole de niveau 1 qui va être la norme. Outre le masque cela signifie que les élèves pourront reprendre les sports de contact en intérieur comme en extérieur. C’est aussi la fin des limites de brassages par niveau ou à la cantine.

Les gestes barrières comme le lavage des mains régulier, ainsi que l'aération régulière des salles de classe et la désinfection des surfaces seront maintenus.

Désormais, la présentation d’une déclaration sur l’honneur des responsables légaux des élèves attestant de la réalisation des tests n'est plus exigée pour accueillir les élèves dans les établissements scolaires.

Globalement, ces allègements ont été plutôt accueillis favorablement par les syndicats enseignants, qui ont toutefois tenus à se montrer prudent.

«Je pense que tout le monde aspire à retirer le masque et notamment en intérieur. Mais il faut qu’on reste dans une logique de prévention et de surveillance épidémique», a par exemple indiqué Laetitia Aresu, secrétaire nationale du Sgen-CFDT dans un communiqué. Des paroles avisées alors que l'épidémie, en France, repart légèrement à la hausse.

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