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Présidentielle 2022 : les candidats réagissent après le meeting d’Emmanuel Macron

Au cours de ce meeting, le président de la République a exposé son projet pour son deuxième quinquennat, s’il est réélu [Thomas COEX / AFP]

Alors que le président sortant tentait de vendre son programme aux Français dans l’arène de La Défense, ses adversaires l’attendaient au tournant. Marine Le Pen, Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon ou encore Philippe Poutou ont tous réagi à son meeting.

«Aidez-nous, rejoignez-nous», tels étaient les mots d’Emmanuel Macron à La Défense Arena devant plus de 30.000 participants. Au cours de ce meeting, le président de la République a exposé son projet pour les cinq prochaines années, s’il est réélu. Néanmoins, il n’a pas pu échapper aux critiques des prétendants au trône présidentiel.

En effet, Éric Zemmour a critiqué Emmanuel Macron sur sa gestion de l’immigration. «Emmanuel Macron dit qu’il n’a pas de leçon à recevoir sur l’immigration clandestine. Je me chargerai bien de la lui donner quand même», a écrit le candidat de Reconquête sur Twitter.

«Emmanuel Macron décide de m’attaquer dans son meeting. Qu’il vienne débattre. Il lui reste 7 jours pour faire semblant d’avoir fait campagne», a-t-il ajouté.

De son côté, Marine Le Pen estime que «depuis 5 ans, Emmanuel Macron a financé la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune en taxant le carburant, le gaz, le fioul et l’électricité de tous les ménages».

Pour le candidat Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, le meeting du président sortant n’est autre qu’un «long déballage notarial cousu de satisfécits improbables et de menaces sociales pour le futur», a-t-il dit. Il affirme que si Emmanuel Macron est au deuxième tour de l'élection présidentielle, «on ouvrira l’huître sans trop de peine».

Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan a reproché au président sa gestion de la politique de santé depuis cinq ans. «17.300 lits fermés, saccage de l’hôpital, déserts médicaux… Les soignants sont applaudis à l’Arena. Ceux qui ont été exclus, le sont-ils aussi ?», s’intérroge le candidat de Debout La France

Enfin, le porte-parole du NPA et candidat à la présidentielle, Philippe Poutou, qui était également en meeting à Paris ce samedi 2 avril, a accusé le chef de l’État de lui avoir volé son slogan. «Pendant que ses copains les riches volent l’argent public, Macron nous vole nos slogans. Décidément, ces gens osent tout, c’est même à ce qu’on les reconnaît», a-t-il écrit sur le réseau social Twitter.

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