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Nicolas Dupont-Aignan : «C'est un suicide pour les sociétés françaises de fermer en Russie»

Invité de Laurence Ferrari ce vendredi matin, Nicolas Dupont-Aignan est revenu sur la fermeture des entreprises françaises en Russie. Une situation que le candidat de «Debout la France» à la présidentielle a qualifié cela de «suicide».

«C’est une honte ce qui est fait contre TotalEnergies et Auchan», a affirmé Nicolas Dupont-Aignan. «Ces entreprises apportent de l’emploi dans l'Hexagone. Elles dégagent de la richesse en France. C’est un suicide de les fermer en Russie», a-t-il estimé.

Le candidat de «Debout la France» a pointé l’Allemagne et sa dépendance au gaz russe.

«On demande aux entreprises françaises de se suicider, comme d’habitude, mais jamais l’Allemagne n’a autant acheté de gaz russe», a-t-il affirmé.

«L’Allemagne ne peut pas se passer du gaz russe. Cela représente 50% de son économie. Il n’y a plus d’économie allemande sans le gaz russe», a martelé Nicolas Dupont-Aignan.

plusieurs sociétés françaises restent néanmoins en Russie

Malgré les pressions et les appels au retrait, plusieurs grands noms de l'économie française comme Auchan, Leroy Merlin ou Société Générale poursuivent pour l'heure leur activité en Russie, faisant le pari que leur image n'en souffrira pas.

Les enseignes de la galaxie Mulliez sont d'importants employeurs au pays de Vladimir Poutine, 45.000 collaborateurs et 113 magasins pour Leroy Merlin, 30.000 collaborateurs et 232 magasins pour Auchan, 2.500 salariés et 60 magasins pour Decathlon - ces derniers ont toutefois fermé leurs portes, faute d'approvisionnement.

Une source proche de Leroy Merlin, interrogée par l’AFP sur le risque du maintien de l'activité en Russie pour l'image du groupe, estime que «la décision ne s'arbitre pas comme ça, mais en fonction de ces 45.000 collaborateurs». Si l'enseigne est, selon cette source, «attentive à ce qui se dit, il n'y a eu aucun calcul sur l'impact en termes d'image» de sa décision de rester en Russie.

Une source proche du groupe Auchan estime de son côté que le distributeur alimentaire «se fout du risque réputationnel», que son sujet est «d'arriver à faire son métier» en nourrissant les populations russes et ukrainiennes.

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