En direct
A suivre

Clément Beaune : «il faut se mettre au boulot tout de suite et donner des signaux de rassemblement»

Réélu dimanche 24 avril à la présidence de la République avec plus de 58% des voix face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron va connaître des prochains jours mouvementés, dû à son investiture et à la nomination de son nouveau gouvernement mais surtout concernant les prochaines élections législatives, comme l'a annoncé le secrétaire d'Etat Clément Beaune, invité de La Matinale ce lundi sur CNEWS.

«Il se mettre tout de suite au boulot et donner des signaux de rassemblement», a déclaré le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron. 

Pour cause, la présidentielle, à peine terminée que tous les regards sont déjà tournés vers les élections legislatives, que certains considèrent comme le «troisième tour de la présidentielle». Jean-Luc Mélenchon a été le premier à le faire, le 19 avril dernier, a appelé les «Français à l'élire Premier ministre» en votant pour une «majorité d'Insoumis» et de «membres de l'Union populaire» aux prochaines élections législatives. Une manière d'imposer une cohabitation au futur gouvernement d'Emmanuel Macron, premier président de la Vème République a être réélu au suffrage universel hors cohabitation. 

Le patron de la France insoumise n'est pas le seul à être désormais concentré vers l'élection d'un maximum de députés à l'Assemblée, la candidate du Rassemblement national battue, elle aussi, a indiqué qu’elle «poursuivrait son engagement pour la France et les Français avec persévérance», ajoutant qu'elle lancera «la grande bataille des législatives au côté de Jordan Bardella (...) et avec tous ceux qui ont la Nation chevillée au corps, contre sa politique qui nuit au pouvoir d'achat et au niveau de vie».

Alors qu'il avait appelé à voter Marine Le Pen pour le second tour, Eric Zemmour, s'est également exprimé à la suite des résultats du scrutin du second tour, rapelant sa volonté de stratégie d'une «union de toutes les droites», sans laquelle il ne peut «y avoir de victoire électorale». Combat qu'il mènera «pour lutter contre l'œuvre de déconstruction de la France (...). menée pied à pied par Emmanuel Macron», a-t-il martelé.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités