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Gouvernement : ces ministres qui sont restés très discrets durant leurs fonctions

Les ministres Sébastien Lecornu, Annick Girardin et Amélie de Montchalin (de gauche à droite) n'ont pas été très exposés. [ludovic MARIN / AFP]

Jean Castex a remis lundi sa démission, et avec elle celle de son gouvernement. Et parmi ses ministres, certains sont restés particulièrement discrets.

Dans le sillage de la nomination d’Elisabeth Borne au poste de Premier ministre, un nouveau gouvernement va bientôt voir le jour. L’occasion de faire le bilan du précédent, en pointant notamment les ministres dont la présence est restée très discrète.

Certains seront peut-être conservés parmi le gouvernement, d’autres, vraisemblablement la plupart, quitteront l’exécutif. Les ministres sortants suivent, de façon intéressée ou non, les tractations pour construire la prochaine équipe dirigeante du pays. Tout comme les personnes dont le nom est murmuré en coulisse pour l’intégrer. Avec l’espoir, s’ils obtiennent un portefeuille, de peser plus que certains de leurs -futurs- prédécesseurs.

Précision importante, s’il est ici question de déficit de notoriété ou de médiatisation, aucun lien n’est fait avec la somme de travail effectuée. Mais face aux figures que sont Eric Dupond-Moretti ou Roselyne Bachelot, face à la prépondérance de Gérald Darmanin, Jean-Michel Blanquer, Olivier Véran ou Bruno Le Maire, liée à leur fonction (Intérieur, Education, Santé, Economie), nombreux ont été ceux à rester dans l’ombre.

Les ministres délégués encore plus discrets

Sébastien Lecornu, ministre de l’Outre-mer, ou Annick Girardin, malgré la crise des pêcheurs de la Manche, peuvent faire partie de ceux-là. Amélie de Montchalin, à la Transformation et la Fonction publiques, de même, bien qu’elle a porté l’ordonnance de transformation de l’ENA et la suppression de nombreux corps de hauts fonctionnaires. Avant sa nomination au Conseil constitutionnel, en février dernier, Jacqueline Gourault, en charge de la Cohésion des territoires, avait elle aussi connu un exercice discret.

Si ceux-ci étaient de «vrais ministres», le manque d’exposition de la plupart des ministres délégués est encore plus criant. Si certains, comme Marlène Schiappa (Citoyenneté), Jean-Baptitste Djebbari (Transports) ou Roxana Maracineanu (Sports), se sont démarqués en fonction des débats sociétaux, les noms de Brigitte Klinkert (Insertion), Nadia Hai (Ville), Olivier Dussopt (Comptes publics), Alain Griset (Petites et moyennes entreprises) ou Brigitte Bourguignon (Autonomie) sont restés très confidentiels.

Auront-ils la possibilité de faire à nouveau leurs preuves au sein du nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne ? Un réajustement va-t-il être effectué pour supprimer, modifier ou lier des portefeuilles ? La nomination de la prochaine équipe gouvernementale pourra répondre à ces questions.

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