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René Hadjadj : ce que l’on sait de la mort de cet homme de confession juive de 89 ans

René Hadjadj a été retrouvé mort à l'aplomb de son immeuble, dans le quartier de la Duchère, à Lyon. René Hadjadj a été retrouvé mort à l'aplomb de son immeuble, dans le quartier de la Duchère, à Lyon. [© DR]

Âgé de 89 ans, René Hadjadj, surnommé «Tonton René», est mort mardi 17 mai après avoir été probablement poussé du 17e étage de son immeuble, à Lyon. Les circonstances du drame sont encore floues, même si la piste antisémite est désormais envisagée.

Des questions sans réponses. Le mardi 17 mai, René Hadjadj, un homme de confession juive de 89 ans, a été retrouvé mort au pied de son immeuble, dans le quartier de La Duchère à Lyon.

Un voisin mis en examen

Très rapidement, les soupçons se portent sur son voisin de 51 ans, qu'il fréquentait régulièrement. Soupçonné d'avoir poussé le vieil homme depuis le 17e étage après une dispute, ce dernier est donc arrêté, mis en examen et placé en détention provisoire.

Jusqu'à aujourd'hui, les premières investigations n'avaient pas conduit «à retenir de caractère antisémite dans le passage à l’acte», a assuré le procureur de Lyon, Nicolas Jacquet, qui a tout de même insisté sur le fait qu'«aucune hypothèse d’enquête n’avait été écartée» pour autant.

La piste antisémite désormais étudiée

Mais ce vendredi 27 mai, dix jours après la mort de René Hadjdaj, le procureur de Lyon, Nicolas Jacquet, vient d'annoncer que des «éléments recueillis sur les réseaux sociaux» venaient «d’être portés à la connaissance du parquet».

Des pièces qui ont, d'après ses dires, conduit le parquet à «élargir la saisine des juges d’instruction à la circonstance aggravante d’acte commis à raison de l’appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée».

Le suspect actif sur les réseaux sociaux

Un revirement de situation, qui semblerait confirmer que le principal suspect avait déjà tenu des propos déplacés, pouvant être considérés comme des propos antisémites, à l'égard d'autres personnes. Et ce, notamment sur les réseaux sociaux.

En novembre 2020, ce dernier avait par exemple «rappelé [ses] origines» à Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur sur CNEWS, «à la manière des islamistes» comme l'a souligné ce dernier sur son compte Twitter mercredi 25 mai. 

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