En défendant la plate-forme d’admission post-bac Parcoursup, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau n’a pas respecté «la période de réserve» imposée aux membres du gouvernement jusqu’au second tour des législatives.
Un écart au règlement. En considérant mardi dans un point presse la plate-forme d’admission post-bac Parcoursup comme «un objet» qui «fait qu’il faut voter pour la majorité», la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau n’a pas respecté la période de réserve.
En effet, depuis le 23 mai dernier, les membres du gouvernement sont soumis à un règlement qui régit leurs paroles et leurs actes jusqu’au second tour des élections législatives, le 19 juin prochain.
Une réponse à Jean-Luc Mélenchon
Cette sortie de Sylvie Retailleau était une réponse à Jean-Luc Mélenchon, leader de la Nupes, qui avait vivement critiqué la plate-forme Parcoursup, la qualifiant de «grande loterie» et voulant même «supprimer» l’outil.
Pour rappel, les premières réponses ont commencé à tomber le 2 juin sur Parcoursup, qui a recueilli les vœux de quelque 936.000 personnes cette année.
Les réponses des formations s'étalent jusqu'au 15 juillet pour la phase principale d'admission, et les candidats libèrent des places au fur et à mesure qu'ils acceptent ou refusent des propositions.