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Elisabeth Borne annonce la création d’un «fonds vert» d’1,5 milliard d’euros pour les collectivités

elisabeth borne Elisabeth Borne a également évoqué la perspective de taxer les super profits.[Jean-Christophe Verhaegen / AFP]

Le dérèglement climatique n’est pas «un risque» mais «une réalité» : ce sont les mots d’Elisabeth Borne, qui a accordé une longue interview au Parisien ce samedi 27 août. La Première ministre en a profité pour annoncer la création d’un «fonds vert» destiné à aider les collectivités à agir en ce sens.

La lutte contre le changement climatique dans les priorités du gouvernement. «Chacun d’entre nous a vécu le dérèglement climatique cet été. C’est important que l’on dise la vérité aux Français», a plaidé Elisabeth Borne au Parisien, alors qu'elle annnonçait le déblocage d'un «fonds vert» doté d'1,5 milliard d'euros destiné aux collectivités locales. «Outre un plan de sobriété, je présenterai un plan d’action de plus long terme sur la planification écologique

Ce plan, dévoilé «dans le courant de l’automne», a précisé la Première ministre, sera accompagné d’un fonds vert d’un milliard et demi d’euros. «Cela permettra [aux collectivités, ndlr] de mettre en place des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.»

«Ce qu’il faut, c’est un plan global»

Pour cela, Elisabeth Borne a notamment évoqué au Parisien l’intérêt d’utiliser ce fonds «pour la réhabilitation de friches pour limiter l’étalement urbain», pour la rénovation énergétique des bâtiments publics, ou pour «ramener de la nature dans les villes».

«Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que réussir la transition écologique, ça veut dire la décroissance», a-t-elle ajouté. «Ce qu’il faut, c’est un plan global. Concernant les entreprises, il y aura des contraintes de bon sens.»

Deux décrets sont «en cours d’examen au Conseil d’État», a souligné Elisabeth Borne. Ces derniers portant sur l’extinction des publicités lumineuses la nuit, et la fermeture des portes des commerces climatisés.

Elisabeth Borne a enfin déclaré ne pas «fermer la porte» à une taxation des super profits des entreprises, préférant néanmoins que l’entreprise qui le peut «baisse les prix pour le consommateur et donne du pouvoir d’achat à ses salariés».

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