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Présidence des Républicains : Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié officiellement candidats

Les Républicains devront se chercher un nouveau chef parmi trois candidats. [BERTRAND GUAY / AFP]

Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié sont officiellement candidats à la présidence des Républicains. Les adhérents voteront les 3 et 4 décembre.

M-1. Un mois avant l’ouverture du vote pour désigner le nouveau président des Républicains, les candidats officiels sont connus. Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié ont réuni suffisamment de parrainages pour concourir à la présidence de LR, a indiqué jeudi la patronne par intérim, Annie Genevard.

Il s’agit de la fin d’une pré-campagne mouvementée et du début d’une nouvelle, plus officielle. Alors que cinq candidats s’étaient déclarés, ils ne sont plus que trois. Serge Grouard, maire d’Orléans, et Virginie Calmels, qui fut un temps numéro deux des LR, ont en effet jeté l'éponge.

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, et Aurélien Pradié, député du Lot et secrétaire général du parti doivent se retrouver la semaine prochaine à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Charles de Gaulle, avant leur audition le 26 novembre par le «parlement» du parti.

Un contexte délicat

La règle pour valider sa candidature était la suivante : réunir 485 parrainages de militants à jour de cotisation (LR en revendique autour de 70.000), issus d’au moins 15 départements différents (un département ne peut pas fournir plus de 10 % du total), et 10 parrainages de parlementaires.

C’est sur ce dernier point que Serge Grouard a buté, l’obligeant à se retirer de la course la semaine dernière. De son côté, Virginie Calmels, qui avait d’abord été refusée par la Haute autorité pour une cotisation non à jour, avant d’être intégrée sur décision judiciaire, a dénoncé de «multiples irrégularités» dans le processus. Elle avait annoncé «tirer sa révérence» au début du mois d’octobre.

Le contexte n’est donc pas des plus sereins à l’intérieur du parti, alors que les LR sont également en difficulté dans le champ politique français. Valérie Pécresse, leur candidate à l’élection présidentielle, n’a recueilli que 4,78 % des voix au premier tour, et ils ne comptent plus que 74 députés à l’Assemblée (avec les alliés UDI et DVD), battus par Renaissance (175), mais aussi le Rassemblement national (89) et LFI (84).

L’élection du nouveau président, qui se déroulera le 3 et 4 décembre par un vote des militants (un second tour est susceptible d’avoir lieu une semaine plus tard), doit donc permettre au parti de retrouver sa stature d’antan, lui qui est aujourd’hui coincé entre la majorité présidentielle et une droite identitaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

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