En direct
A suivre

RN : le congrès pour désigner le nouveau président du parti s'ouvre aujourd'hui, parasité par la polémique

Marine Le Pen va passer la main soit à Louis Aliot, soit à Jordan Bardella. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Le Rassemblement national tient, ce samedi 5 novembre, son 18e congrès. À compter de cette date et pour la première fois, le parti n’aura aucun membre de la famille Le Pen à sa tête. Un événement qui se voulait presque comme une formalité, mais parasité par la polémique de Fournas.

Un renouvellement symbolique. Ce samedi 5 novembre, le Rassemblement national tient son 18e congrès à la Maison de la Mutualité, dans le 5e arrondissement de Paris. Cet événement marque la fin de l’ère Le Pen (père, puis fille) à la tête du Parti. Mais la polémique liée au député Grégoire de Fournas risque fort de gâcher la fête de celui qui l'emportera entre Louis Aliot et Jordan Bardella.

Après la vague d'indignation suscitée par des propos jugés racistes du député RN de Gironde, l'Assemblée nationale a en effet voté hier l'exclusion de Grégoire de Fournas pour quinze jours de séance, soit la plus lourde sanction disciplinaire possible. L'élu se voit également privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.

Après avoir fêté les 50 ans du FN devenu RN lors d’un simple «colloque», le 6 octobre dernier, Marine Le Pen comptait sur ce congrès pour renforcer la stature du parti de droite nationale. Mais le congrès commence donc avec une sérieuse ombre portée sur sa dédiabolisation qui, selon certains observateurs de la vie politique, semblait pourtant achevée. Cela, alors que certains cadres s'interrogent sur les répercussions possibles d'un tel incident.

Dans tous les cas, Marine Le Pen laisse désormais les rênes du mouvement à un de deux candidats réputés pour être ses proches : le maire de Perpignan, Louis Aliot, et l’actuel président du RN par intérim Jordan Bardella. Le nom devrait être connu vers 11h25. 

Un changement de direction qui survient après le succès du Rassemblement national aux élections présidentielle et législatives, notamment avec l’entrée en force du parti à l’Assemblée nationale armé de ses 89 députés, un record historique qui avait poussé Marine Le Pen à démissionner de la tête du mouvement pour se consacrer à la présidence de son groupe parlementaire.

«Je ne reprendrai pas la tête du RN. Je me concentrerai sur la présidence de ce très grand groupe», avait ainsi déclaré, en juin dernier, la finaliste de l’élection présidentielle 2022.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités