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Twitch : l'Assemblée nationale interdit son usage dans l'Hémicycle, après les «Live» du député LFI Ugo Bernalicis

Pour justifier cet usage, Ugo Bernalicis a expliqué que son compte «DepuTwitch», comptant des milliers d’abonnés, défendait un «exercice d’éducation civique». [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Sur demande des députés de la majorité, le bureau de l'Assemblée nationale a statué mercredi 7 décembre sur l'interdiction des plates-formes de streaming en séance. Dans le viseur, le député LFI Ugo Bernalicis qui utilisait son compte Twitch pour relayer en direct des vidéos pendant les séances publiques.

Un flou juridique résolu. Sur demande des députés de la majorité, le bureau de l'Assemblée nationale a statué ce mercredi sur l'interdiction des plates-formes de streaming en séance. Dans le viseur, le député LFI Ugo Bernalicis utilisait son compte Twitch pour relayer en direct des vidéos pendant les séances publiques.

Si cet usage n’était pas encore encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée, il est désormais proscrit. Ces derniers jours, l’utilisation de Twitch au Palais Bourbon avait valu deux rappels à l’ordre aux élus LFI lors de l’examen du projet de loi sécurité LOPMI.

«Le Bureau a confirmé que les dispositions qui interdisent aux députés de téléphoner à l’intérieur de l’Hémicycle s’appliquent aussi à l’emploi de tout outil de communication avec l’extérieur depuis l’Hémicycle, en particulier aux plates-formes retransmettant le flux vidéo ou audio des débats», a détaillé le compte-rendu de la séance publié ce mercredi.

Twitch vu comme «un exercice d'éducation civique»

Pour justifier cet usage, Ugo Bernalicis a expliqué que son compte «DepuTwitch», comptant des milliers d’abonnés, défendait un «exercice d’éducation civique». Une utilisation du streaming en direct qui permet selon lui «à des gens de s’intéresser à ce qui passe à l’Assemblée nationale, d’avoir des explications en direct et de se sentir partie prenante des débats».

En réaction à un tweet d’un journaliste évoquant la fin de la plate-forme de streaming à l’Assemblée nationale, l’élu du Nord a répondu : «l’avenir nous dira si la partie est terminée ou non».

Autre adepte de la plate-forme, le député LFI Antoine Léaument a installé un studio dédié à Twitch dans son bureau afin de poursuivre la communication avec ses abonnés.

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