Invité de la Matinale de CNEWS ce lundi 19 décembre, Dominique Reynié, directeur général de Fondapol, est revenu sur les débordements qui ont suivi dimanche la finale de la Coupe du monde dans plusieurs villes de France.
Une défaite amère. Alors que le coup de sifflet final du match Argentine-France venait à peine de retentir dans le stade de Doha, les supporters des Bleus, quelque peu échauffés par la défaite, ont défilé dans les rues et des incidents ont éclaté à Paris, Lyon, Grenoble, Nice ou encore à Bordeaux.
«Cela dit de notre société que nous avons une grande difficulté à régler des problèmes de violence, mais cela veut dire aussi qu'on a un problème d'Etat, parce que tous ces comportements relèvent de l'autorité publique, c'est même sa spécialité. Nous restons dans une culture de tolérance par rapport à cette violence, nous n'osons pas réprimer et nous n'osons pas punir», a expliqué Dominique Reynié, directeur général de Fondapol, invité ce lundi 19 décembre sur CNEWS.
Des interpellations à Paris
A Paris, où se sont concentrées l'essentiel des violences, 227 personnes ont été interpellées, dont 47 dans la zone de la préfecture de police, a annoncé ce lundi matin le ministère de l'Intérieur.
«Il n'y a pas d'autres solutions que la répression si nous voulons éviter que chaque événement heureux se transforme en événement épouvantable ou redouté et qu'à chaque fois le coeur de nos villes soit abîmé», a conclu Dominique Reynié.
