Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé un nombre de voitures brûlées en baisse de 20% par rapport à l’année dernière notant une nuit sans «incident notable».
En marge d'un déplacement de deux jours à Mayotte, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a dressé le bilan de la nuit du 31 décembre.
Au total, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre 2023, il y a eu 490 interpellations, soit «11%» de plus que l'année dernière, a fait savoir le ministre.
Les personnes interpellées «voulaient tirer des mortiers sur les forces de l'ordre» ou «voulaient mettre le feu à des voitures», dont certaines pour faire des «escroqueries à l'assurance», a expliqué Gérald Darmanin.
«l’année 2022 devient celle où le réveillon connaît le moins de véhicules incendiés»
En parallèle, il y a eu «près de 20% de voitures brûlées en moins cette année par rapport à l'année dernière», qui était «déjà une année où il y avait eu moins de véhicules brûlés», a encore dit Gérald Darmanin. Cela correspond à 690 véhicules brûlés contre 874 en 2022.
Selon le communiqué du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, «l’année 2022 devient ainsi celle où le réveillon connaît le moins de véhicules incendiés». Ce bilan serait dû selon le ministre «à la présence très importante des gendarmes et des policiers», notamment à Paris.
Quelque 90.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur le territoire pour la nuit de la Saint-Sylvestre. À Paris, la préfecture de police avait annoncé vendredi la mobilisation de 5.400 membres des forces de l’ordre. Les policiers ont été déployés sur la voie publique et dans les transports en commun, en civil ou en uniforme.
Près d’un million de personnes se sont rassemblées sur l’avenue parisienne des Champs-Élysées, la nuit du 31 décembre 2022 où le traditionnel feu d'artifice était de retour après deux ans d'absence pour cause de Covid-19. La mairie en attendait «seulement» 500.000.
