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Les Républicains : quelle est la nouvelle équipe dirigeante composée par Eric Ciotti ?

François-Xavier Bellamy, Rachida Dati et Aurélien Pradié ont été invités à faire partie de la nouvelle équipe dirigeante des Républicains. [JOEL SAGET / AFP]

Eric Ciotti, élu à la tête des Républicains en décembre dernier, a dévoilé mercredi 18 janvier l'organigramme de la nouvelle équipe dirigeante de son parti.

Un mois après son élection à la tête des Républicains, Eric Ciotti a composé son «équipe de rassemblement». Le député des Alpes-Maritimes a misé sur l'équilibre afin de satisfaire les différentes lignes de sa famille politique. 

Ainsi, Aurélien Pradié, qui avait réuni 22 % au premier tour de l'élection du parti a été nommé vice-président exécutif. Il partagera d'ailleurs cette fonction avec l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, proche de Bruno Retailleau, battu au second tour par Eric Ciotti.  

A noter également dans l'organigramme, la promotion de Rachida Dati à la tête du conseil national. L'ancienne ministre sarkozyste, qui avait chaleureusement accueilli Éric Ciotti à Paris lors de la campagne, «incarne aussi l'espoir de nous voir conquérir la capitale», ce qui «sera une étape majeure vers les victoires nationales», a affirmé le président du parti. 

Un «shadow cabinet» nommé prochainement

D'autres figures importantes ont été invitées à composer cette nouvelle équipe dirigeante. 

Annie Genevard, qui avait assuré l’intérim à la tête des Républicains, deviendra secrétaire générale du parti, tandis que l'ancien négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier, sera en charge des relations internationales.

De son côté, la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, une proche du nouveau chef du parti, présidera la commission nationale d'investiture, poste stratégique jusqu'ici occupé par Éric Ciotti.

Ce dernier a également l'intention de nommer «dans les jours qui viennent» un «shadow cabinet» d'une vingtaine de membres. Il aura pour mission de s'opposer aux différentes décisions du gouvernement d'Emmanuel Macron. 

Bruno Retailleau n'est pas convaincu

Cette «équipe de rassemblement» a été rapidement critiquée par Bruno Retailleau. Le sénateur de Vendée, qui a décliné toute «responsabilité majeure», a estimé que cet organigramme «ne tenait pas en compte les équilibres issus du scrutin». 

Ce dernier a même «regretté» des «accords qui n'ont pas été respectés». 

Selon un proche de Bruno Retailleau à l'AFP, «il y avait dans l’accord un poste de secrétaire général délégué pour Othman Nassrou» qui était porte-parole de campagne «mais on a découvert qu’il était dilué au milieu de trois autres». Par ailleurs des élus «qui devaient figurer à diverses places dans les instances n’y figurent plus».

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