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Réforme des retraites : Aurore Bergé accuse LFI de dérouler «le tapis rouge à l’extrême droite»

La députée des Yvelines a de nouveau dénoncé dans le Journal du dimanche «l'obstruction systématique» pratiquée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. [Ludovic MARIN / AFP]

La France insoumise, par son attitude à l'Assemblée nationale dans les débats sur la réforme des retraites, «déroule le tapis rouge à l’extrême droite», a accusé dimanche la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé.

13.000 amendements de LFI sur le projet de loi sur la réforme des retraites qui ne plaisent pas à Aurore Bergé. La députée des Yvelines a de nouveau dénoncé dans le Journal du dimanche «l'obstruction systématique» pratiquée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

«D’autres ridiculisent l’Assemblée nationale (...) Ce n’est pas digne du débat parlementaire. Nous voulons aller au bout du texte et débattre de l’article 7», qui reporte à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite, a affirmé la députée.

il «faut continuer à démontrer la nécessité de la réforme»

Interrogée sur le député Insoumis Thomas Portes, exclu pour 15 jours de l'Assemblée après un tweet polémique visant le ministre du Travail Olivier Dussopt, Aurore Bergé estime qu'«un cap» a été franchi. Ajoutant qu'«en agissant ainsi, (les Insoumis) dégradent l’image des parlementaires et déroulent le tapis rouge à l’extrême droite. C’est une autoroute pour le Rassemblement national : il leur suffit de ne rien dire pour apparaître respectables».

Au lendemain d'un regain de mobilisation dans la rue contre le projet très controversé du gouvernement, la cheffe de file des députés Renaissance campe sur ses positions, assurant qu'il «faut continuer à démontrer la nécessité de la réforme».

Quant à un éventuel blocage du pays à partir du 7 mars, Aurore Bergé estime que «les syndicats ont conscience qu’ils n’ont pas intérêt à emprunter cette voie». «Je crois que nous pouvons trouver une majorité à l’Assemblée et au Sénat», ajoute-t-elle.

Actuellement arrêtés à l'article 2, sur les 20 que compte le texte, les députés ont encore quelque 16.000 amendements à étudier jusqu'à la date butoir du 17 février.

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