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JO 2024 : les premiers radars «olympiques» bientôt installés sur le périphérique parisien

Le système Hovy développé par la société Fareco-Fayat, déjà expérimenté au niveau de la porte de Montreuil. Le système Hovy développé par la société Fareco-Fayat, déjà expérimenté au niveau de la porte de Montreuil. [© Fareco-Fayat]

Les tout premiers radars dits «olympiques» – qui serviront à contrôler si la voie réservée aux personnes accréditées pendant les JO de Paris 2024 est bien respectée – vont commencer à être installés d'ici à la fin du mois de mars.

Ils ne flasheront pas encore, mais seront bien visibles. Pas moins de 5 radars olympiques vont être installés le long du périphérique parisien, «d'ici à la fin du mois de mars», a fait savoir au Parisien la société d'équipements routiers Fareco-Fayat qui a remporté l'appel d'offres lancé par la Ville de Paris en 2021 en préfiguration des aménagements olympiques dans la capitale.

Des lecteurs de plaques d'immatriculation

Des boîtiers de contrôle «intelligents» disséminés tous les 7 km environ sur le périphérique, dont un au niveau de la porte de Montreuil (20e) et un autre vers la porte de Saint-Ouen (17e), prêts à flasher les plaques d’immatriculation mais également capables de compter le nombre de personnes présentes dans chaque véhicule.

Et s'ils ne seront pas mis en service avant l'été 2024, c'est parce que, contrairement aux 18 radars classiques, ils ne serviront pas à contrôler la vitesse sur le périphérique parisien, mais uniquement à contrôler que la voie olympique réservée pour la circulation des personnes accréditées durant les JO 2024 est bien respectée.

Ils seront pleinement utiles d'abord durant les Jeux Olympiques – du 26 juillet au 11 août 2024 – puis durant les Jeux Paralympiques – du 18 août au 8 septembre 2024 – mais aussi un peu avant et un peu après l'ouverture officielle des compétitions, dès l'arrivée des premiers athlètes et membres de l'organisation de cet événement qui doit réunir plus de 200.000 personnes accréditées.

Une voie olympique exigée par le règlement

Pour rappel, afin d'aider à la circulation de ces personnes indispensables à la bonne organisation des Jeux, chaque dossier de candidature devait préparer une voie dite «olympique», promettant que même à l'heure de pointe ou en cas de problème, les athlètes, les délégations et autres officiels ne resteraient pas coincés dans les bouchons.

Dans le dossier de candidature de Paris, il était donc question de réserver la file de gauche, sur le périphérique parisien, à cet effet. Et ce depuis la porte de Sèvres (15e) jusqu'à la porte de Bercy (12e), par le nord, le reste du périphérique étant éloigné des sites olympiques. Selon la volonté de la municipalité, cette voie devrait ensuite rester en héritage, après les JO, réservée aux bus, aux taxis et au covoiturage.

Et en cas de non-respect de celle-ci, les contrevenants s'exposeront au risque de recevoir un PV de 135 euros. D'abord, pendant les JO, pour les personnes qui emprunteraient cette voie sans être officiellement «accréditées» par le Comité d'organisation des JO (Cojo), et après l'événement, pour tous ceux qui ne respecteraient pas les règles édictées par la municipalité parisienne.

Un test grandeur nature sera réalisé à titre pédagogique durant la Coupe du monde de rugby, organisée à Paris et en France du 8 septembre au 28 octobre 2023.

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