En direct
A suivre

Les Républicains : «Je préfère la liberté de conviction à un poste quelconque», répond Aurélien Pradié après son éviction

Aurélien Pradié a répondu à Éric Ciotti dans un communiqué en assurant préférer sa «liberté de conviction à un poste quelconque». [JOEL SAGET / AFP]

Démis de ses fonctions par Éric Ciotti, le numéro 2 des Républicains, Aurélien Pradié, a dénoncé ce dimanche une décision «contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents» et affirmé que sa parole est «franche et le restera». Il a également confirmé qu’il resterait fidèle à son parti.

Un divorce consommé. Évincé ce samedi 18 février par le président des Républicains Éric Ciotti, après avoir exprimé à plusieurs reprises des désaccords de fond sur les positions de son parti, notamment au sujet de la réforme des retraites, Aurélien Pradié a répondu dans un communiqué en assurant préférer sa «liberté de conviction à un poste quelconque».

«La décision annoncée par un communiqué de presse laconique du Président des Républicains est contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous nos adhérents», a-t-il encore écrit, précisant qu'il «reste et resterait toujours fidèle à sa famille politique».

Désaccord sur les carrières longues

Dans le détail, le député du Lot s’était fait remarqué pour avoir maintenu une ligne intransigeante sur certaines mesures de la réforme des retraites, et notamment sur la prise en compte des carrières longues, en menaçant de ne pas voter le texte alors même que la direction des Républicains semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement.

«Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie», a notamment fustigé dimanche Aurélien Pradié dans son communiqué, en dénonçant «des négociations d'arrière-cuisine politique».

Le député du Lot, qui réclamait notamment que toute personne ayant débuté avant 21 ans n'ait pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite à taux plein, avait fini par obtenir gain de cause auprès de son groupe vendredi.

«Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers», a plaidé celui qui défend une «droite populaire», répétant que la réforme restait «injuste et mal préparée».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités