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Dérives sectaires : Beauvau organise ses premières assises nationales ce jeudi

Le ministère de l'Intérieur organise, jeudi 9 et vendredi 10 mars, les premières assises nationales des dérives sectaires.

Pour contrer des phénomènes sectaires en pleine croissance, la secrétaire d'Etat chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, veut agir. Elle organise, de jeudi à vendredi, les premières assises nationales sur le sujet.

L'événement mobilise les acteurs étatiques engagés dans la lutte contre les dérives sectaires (Miviludes, Police, Gendarmerie, services de renseignement...), des associations (comme l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes) et des experts.

Dans un entretien au Figaro fin janvier, Sonia Backès affirmait son intention de «passer la vitesse supérieure et redonner une impulsion à notre politique pour lutter contre ce fléau».

nouvelle feuille de route

Après un état des lieux ce 9 mars, sept commissions thématiques seront mises en place le 10 mars afin de travailler à la rédaction de la future feuille de route interministérielle. 

Condamnant dans Le Figaro l'installation de l'Eglise de scientologie à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Sonia Backès souhaite notamment se doter d'outils pour interdire aux sectes de s'implanter sur le territoire français.

La secrétaire d'Etat souhaite également intensifier le volet préventif, en luttant contre les dérives sectaires en ligne et sur les réseaux sociaux.

des dérives en hausse

Publié en novembre 2022, le dernier rapport de la Miviludes indique que la France fait face à «un accroissement inédit des agissements à caractère sectaire», avec une hausse «significative» (33%) des saisines de cette institution rattachée mi-2020 au ministère de l'Intérieur après avoir longtemps dépendu de Matignon.

La Miviludes avait notamment relevé la hausse de dérives liées à la santé, avec des «gourous 2.0», qui se trouvent à la tête de groupes «mobiles, changeants et impalpables», caractéristiques d'un phénomène sectaire «à l'état gazeux».

La secrétaire d'Etat Sonia Backès est personnellement concernée puisque sa mère était membre de l'Eglise de scientologie, comme elle le racontait sur CNEWS en novembre dernier (voir vidéo ci-dessous).

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