Au lendemain de l’adoption du projet de loi de retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a été vivement critiqué par le Rassemblement national lors des QAG de ce mardi 21 mars. «Votre projet de réforme coûtait 26 milliards d’euros et il aurait ruiné les petits retraités», s’est-il défendu.
Ça ne passe pas. Alors que la très controversée réforme des retraites vient d'être adoptée, ils sont de plus du côté de l'opposition à remettre en doute la légitimité des membres de l'exécutif à gouverner.
Ce mardi, lors de la séance de questions au gouvernement, c'est le vice-président du Rassemblement national, Sebastien Chenu, qui a pointé du doigt l'attitude du gouvernement pour faire passer le texte sans vote après son recous à l'article 49.3. «Monsieur le ministre du Travail, vous avez empêché le vote avec madame la Première ministre parce que vous aviez peur de le perdre [...]. Alors, monsieur le ministre, rendez vous utile; accompagnez Madame Borne vers la sortie», a-t-il lancé.
En réponse au député du Nord, Olivier Dussopt a estimé que lors des débats, les parlementaires du RN avaient été «muets», et que leur projet de réforme à «26 milliards d'euros aurait ruiné les Français et les petits retraités».
"Vous avez été muets, parce que votre projet [de réforme des retraites] coûte 26 milliards d'euros. Il aurait ruiné les Français et les petits retraités", affirme @olivierdussopt, en s'adressant aux députés RN.#DirectAN #QAG #RéformeDesRetraites pic.twitter.com/BTrY3gsSg6
— LCP (@LCP) March 21, 2023
A noter que Sebastien Chenu n'a pas pas été le seul a interpellé le gouvernement lors de cette séance, Fabien Roussel et Mathilde Panot aussi. Le numéro 1 du parti communiste a appelé à «la plus puissante des mobilisations de notre pays» ce jeudi pour une nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites, tandis que la cheffe de file de La France insoumise a avancé que la Première ministre allait «céder, car elle ne tient qu’à 9 voix près».