Dans un contexte de crise sociale à la suite de l’adoption de la réforme des retraites, Olivier Dussopt a fait son coming-out ce vendredi 24 mars. Il a affirmé avoir été victime de menaces et de propos homophobes.
Non, ce n'est pas une stratégie de diversion pour Olivier Dussopt. Le ministre du Travail, a donné une interview au magazine Têtu publié le vendredi 24 mars. Alors que la France traverse une crise sociale liée à l’adoption de la réforme des retraites, le ministre du Travail a fait le choix de dévoiler une facette de sa vie privée qui n’était jusqu’alors pas connue du grand public.
Pourtant, il a expliqué que pour lui, sa vie privée et son homosexualité ne sont «ni un sujet, ni un secret», même si «pour certains, c’est plus facile de s’exposer».
Il a confié être victime d'homophobie, en particulier dans le contexte de tensions que traverse la France actuellement : «Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes. Être homosexuel n’est jamais neutre». Visiblement touché par ces attaques, Olivier Dussopt a affirmé vouloir «préserver» son «conjoint».
Le ministre du Travail en a profité pour réaffirmer sa loyauté envers son gouvernement, ainsi que la nécessité de cette réforme des retraites très impopulaire auprès des Français : «La situation politique était compliquée et nous avons atteint notre objectif : une réforme qui permette le retour à l’équilibre et qui améliore le système».
Quant au sujet de l’article 49 alinéa 3, utilisé sur ce texte et à plusieurs reprises depuis l’arrivée d’Elisabeth Borne à Matignon, Olivier Dussopt a confié que le gouvernement aura «peut-être à l'utiliser de nouveau».