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Jordan de Luxe : Patrick Balkany confie n'avoir «jamais» pensé au suicide en prison

Invité de l’émission «Chez Jordan» sur C8, Patrick Balkany s’est confié sur son séjour en prison pour fraude fiscale.

Patrick Balkany était l’invité, avec sa femme Isabelle, de l'émission «Chez Jordan», mercredi 5 avril sur C8. L’ancien maire de Levallois-Perret a fait plusieurs confidences sur ses incarcérations pour fraude fiscale dès 2019 dans la prison de Fleury-Mérogis, et la prison de la Santé. 

Interrogé sur sa santé mentale durant son séjour en prison, Patrick Balkany affirme ne pas être traumatisé : «J’ai toujours été très serein, d’abord pour une chose : je savais que j’allais sortir», a-t-il expliqué. «Deuxièmement, je relativisais : dans ma jeunesse j’ai entendu mon père cauchemarder. C’est un ancien déporté d’Auschwitz, cela m’a fait relativiser», a-t-il poursuivi.

Le suicide ne lui a ainsi jamais traversé l'esprit : «J’étais souvent convoqué une fois par mois par le directeur de l’hôpital, qui me demandait toujours si j’allais bien», s’est-il souvenu. «Ils n’ont toujours peur que d’une chose, c’est que l’on se suicide. Car des suicides, il y en a», a-t-il déploré. 

Le quartier VIP est un «non-sens», estime Balkany

Toutefois, Patrick Balkany affirme avoir très mal vécu certains aspects de sa détention, dont son maintien en quartier VIP : «C’est ce qu’on appelle le secteur des “médiatiques”, donc tous ceux qui sont connus d’une manière ou d’une autre», a-t-il expliqué face à Jordan de Luxe. 

Ce secteur dédié à la protection des personnalités publiques n’a pas plu à l’ancien parlementaire. Pour lui, le quartier VIP est «vraiment un non-sens» : «Le VIP, c’est celui qui ne peut pas vivre comme les autres dans une prison. Il ne peut voir personne. Il est à l’isolement, c’est une double peine», a-t-il fustigé. 

Patrick Balkany affirme avoir demandé à plusieurs reprises à se rendre dans les espaces fréquentés par les autres détenus, en vain : «Lorsque vous dites que vous aimeriez bien aller dans des espaces communs, on vous dit “non, c’est trop dangereux”», a confié l'époux d'Isabelle Balkany

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