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Thibault de Montbrial : «La violence des manifestants contre la police n'est jamais légitime»

Invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi 7 avril, Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, est revenu sur les affrontements entre les forces de l'ordre et des éléments radicaux en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.

La mobilisation parisienne du jeudi 6 avril contre la réforme des retraites aurait causé des blessures à une centaine de policiers, a déclaré Thibault de Montbrial dans la Matinale de CNEWS : «Je ne vais pas m'exprimer avant que le préfet ne le fasse», a-t-il toutefois déclaré.

Thibault de Montbrial a déploré «plus de 1.000» agents blessés depuis trois semaines, ainsi que les manifestations sauvages qui suscitent la fatigue des forces de l'ordre sur le long terme.

Le président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure a également évoqué une fragilisation mise en place par une partie de la presse, contre les policiers : «On exige d'eux un comportement exemplaire, et c'est normal. Ils sont sous la loupe de journalistes indépendants qui, très souvent, sont du côté des manifestants les plus violents», a-t-il avancé.

«Donc si un gendarme ou un policier fait une action de violence qu'il estime légitime contre la personne qui la reçoit, on va dire qu'il y a des violences policières», a-t-il poursuivi.

Jugeant le terme «violences policières» inadéquat, Thibault de Monbrial a qualifié son usage d'«arme de déstabilisation», affirmant que la violence des manifestants contre la police et les gendarmes demeure illégitime.

De l'autre côté, «la police a le monopole de la violence légitime», a-t-il soutenu : «Il peut y avoir des dérapages ponctuels, individuels - et non pas systémique. Dans ce cas, il faut parler de violences policières illégitimes», a-t-il corrigé.

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