Après la promulgation éclair de la réforme des retraites, le patron de la CFDT Laurent Berger a promis de ne «pas lâcher le gouvernement» et appelé à une grande mobilisation le 1er mai.
Le combat continue pour les syndicats. Après la promulgation ultra-rapide de la réforme des retraites, dans la nuit de vendredi à samedi, Laurent Berger dénonce ce dimanche dans Le Parisien un «mépris à l’égard du monde du travail» et la «déconnexion avec la réalité» d'Emmanuel Macron.
Alors que le Conseil constitutionnel a validé vendredi l'essentiel du projet de loi, le leader de la CFDT s'est dit déterminé à se «battre jusqu'au bout». «Il reste le deuxième référendum d’initiative partagée (le premier a été rejeté par les Sages, NDLR). Sur les décrets, la mise en œuvre concrète des mesures, on ne va pas lâcher le gouvernement», explique-t-il.
Refusant d'entrer dans l'«agenda» d'après-crise de l'exécutif, la CFDT et les autres syndicats ont fait part de leur «détermination» à poursuivre le combat contre le recul de l'âge légal à 64 ans. En commençant par décliner une invitation mardi à l'Élysée.
L'intersyndicale mise sur le traditionnel rendez-vous du 1er mai qu'elle veut transformer en «journée de mobilisation exceptionnelle et populaire». «Je souhaite que le 1er mai, on casse la baraque en nombre de manifestants dans la rue», a appelé Laurent Berger dans Le Parisien.