En direct
A suivre

Louis Aliot : «Emmanuel Macron est un président impuissant et inquiétant»

Invité dans La Matinale de CNEWS ce lundi 17 avril, Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, a estimé qu'Emmanuel Macron était «un président impuissant et inquiétant», alors que ce dernier doit tenir ce soir une allocution télévisée après la promulgation de la réforme des retraites.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce lundi 17 avril lors d’une allocution enregistrée et diffusée à 20h après la validation de l’essentiel de la réforme des retraites par le Conseil constitution et la promulgation express du texte au Journal officiel, le maire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et vice-président du RN, Louis Aliot, a estimé, dans la Matinale de CNEWS, que le président de la République était «impuissant et inquiétant».

«C’est un président impuissant, mais c’est aussi un président inquiétant. C’est son dernier mandat, il ne pourra plus se présenter pour la prochaine élection présidentielle. Il ne faudrait pas que, dans son esprit, il joue la politique de la terre brûlée, c’est-à-dire : dire qu’il est là, qu’il y reste et qu’il fait ce que bon lui semble avec les personnes qui votent pour lui, notamment les parlementaires», a dit Louis Aliot.

«C’est cela qui est le plus inquiétant. Les contre-pouvoirs devraient s’organiser et les partis politiques devraient regarder les majorités qui seraient possibles demain parce qu’il faut changer rapidement de politique et de majorité au Parlement et de président la prochaine fois», a-t-il ajouté.

Le maire de Perpignan a expliqué qu’il était nécessaire de préparer l'élection présidentielle de 2027 «dès aujourd’hui». «Nous avons des déficits partout, les services publics sont en ruine. On voit bien que la France a du mal à avoir une dynamique économique. On ne voit malheureusement pas le bout du tunnel», a affirmé Louis Aliot.

«Aujourd’hui, il faut se résigner à préparer l’alternance en cas d’une potentielle dissolution, sinon, il faut remettre les pendules à l’heure dans quatre ans», a-t-il conclu.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités