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Marine Le Pen : «Il n’y a plus de gouvernement, seulement une administration des affaires courantes»

Marine Le Pen est très critique de l'action d'Elisabeth Borne. [Ludovic MARIN / AFP]

«Il n’y a plus de gouvernement à la tête de la France, seulement une administration des affaires courantes», a lancé ce mercredi 26 avril sur Twitter Marine Le Pen, à la suite du discours d'Elisabeth Borne qui vient de dévoiler la feuille de route de l'exécutif pour les cent prochains jours.

A peine dévoilée, la feuille de route d’Elisabeth Borne est pointée du doigt. Ce mercredi 26 avril, la Première ministre est revenue sur les «cent jours» évoqués par le président de la République Emmanuel Macron lors de son discours lundi 17 avril dernier.

Ainsi, Matignon a fixé les quatre priorités pour sortir de la crise, à savoir le plein-emploi, la transition écologique, les services publics et l’ordre républicain. Mais ce qui se voulait être une «main tendue à toutes les bonnes volontés», comme l’a précisé la Première ministre, s’est rapidement transformé en cible des critiques.

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a ainsi dénoncé «une impuissance» de l’exécutif qui, selon elle, n’est plus qu’une «administration des affaires courantes».

«Ayant épuisé leurs mensonges, démontré leur impuissance et vidé les caisses de l’Etat, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne n’ont plus rien à dire ni à proposer aux Français», a écrit Marine Le Pen sur Twitter.

«Il n’y a plus de gouvernement à la tête de la France, seulement une administration des affaires courantes», a-t-elle ajouté.

L’immigration, un projet attendu mais reporté

Après la réforme des retraites, le gouvernement était attendu sur le projet de loi immigration. Une épreuve qui s’annonçait rude pour la Première ministre. Cependant, faute de majorité, Elisabeth Borne a décidé de reporter son projet.

«Il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte, comme j'ai pu le vérifier hier en m'entretenant avec les responsables des Républicains. Ils doivent encore dégager une ligne commune entre le Sénat et l'Assemblée», a justifié la Première ministre, comme en écho à la séquence sur les retraites où le soutien d'une partie des députés LR lui a fait défaut.

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