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Action française : «L’extrême droite a encore montré son visage nauséabond», estime Gérald Darmanin après des violences

Plus de 500 personnes ont défilé, ce dimanche 14 mai à Paris, à l’occasion d’une manifestation organisée par le collectif d’extrême droite «Action française». [Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP]

Alors que des tensions ont émaillé la manifestation organisée ce dimanche à Paris par le mouvement royaliste Action française, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé que l’extrême droite a «encore montré son visage nauséabond».

Plus de 500 personnes ont défilé, ce dimanche 14 mai à Paris, à l’occasion d’une manifestation organisée par le mouvement d’extrême droite «Action française», occasionnant des affrontements avec les forces de l’ordre. Des «attaques contre la République inacceptables», selon Gérald Darmanin, qui estime que l’extrême droite a «encore montré son visage nauséabond».

Contre l’avis du ministère de l’Intérieur, la justice a finalement suspendu, samedi soir, l’interdiction de la manifestation organisée par l’Action française prononcée par la préfecture de police de Paris. Le tribunal administratif de Paris a souligné dans sa décision que la manifestation «ne constitue pas une incitation à provoquer des troubles à l’ordre public, même en tenant compte du contexte de tensions sociales actuelles» et qu’elle est «organisée depuis plusieurs décennies».

Parti de l’Opéra, le cortège de quelques centaines de personnes a pris la direction de la place des Pyramides, où se trouve une statue de la Pucelle d’Orléans, derrière une banderole jaune et bleu revendiquant la tradition de ce rendez-vous. Les manifestants, principalement des hommes à la démarche militaire, brassard ou écusson bleu-blanc-rouge au bras, scandaient des «Jeanne d’Arc à Paris, à bas la République», «Action ? Française ! Vive le roi» et «Darmanin, reviens».

Des symboles néofascistes exhibés

Par la suite, quelques tensions sont apparues lorsque des militants, qui souhaitaient marquer l’anniversaire de la mort d’un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, ont exhibé des drapeaux noirs marqués d’une croix celtique, un symbole néofasciste, occasionnant quelques affrontements avec les forces de l’ordre, déployés en nombre pour l’occasion.

Une situation relevée par le ministre de l’Intérieur, qui avait demandé au préfet de police d’agir pour empêcher plusieurs manifestations d’extrême droite, dont celle-ci, et qui a immédiatement condamné ces violences. 

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