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14-Juillet : un risque de violences plus élevé à cause des récentes émeutes

Le risque de violences urbaines demeure élevé, même s’il sera de moindre intensité que les récentes émeutes. [Juan Medina/Reuters]

À l’approche de la fête nationale du 14-Juillet, un énième épisode de violences urbaines serait attendu dans plusieurs départements français, notamment en Île-de-France et dans le nord, selon une source policière à CNEWS.

Une fête nationale gâchée ? Alors que de violentes émeutes ont secoué la France ces derniers jours dans de nombreux départements, après la mort de Nahel à Nanterre, les autorités policières craignent un nouvel épisode de tensions dans l’Hexagone à l’approche de la fête nationale du 14-Juillet.

En effet, selon une source policière à CNEWS, le risque de violences urbaines demeure élevé même s’il sera de moindre intensité que les récentes émeutes. Celui-ci est plus important dans les quartiers sensibles.

Par conséquent, des violences urbaines sont attendues essentiellement en Île-de-France, dans le Rhône, notamment à Lyon, mais également dans le Nord. D’après la même source, ces nouvelles tensions devraient être le fait des auteurs de violences urbaines classiques, soient des jeunes de quartiers et quelques opportunistes.

Une inquiétude sur l'utilisation des feux d'artifice

Redoutant un nouvel embrasement dans les cités, le gouvernement a interdit, par un décret paru dimanche au Journal officiel, «jusqu’au 15 juillet inclus, la vente, le port, le transport et l’utilisation d’articles pyrotechniques et artifices de divertissement sur l’ensemble du territoire national».

Toutefois, plusieurs distributeurs de feux d’artifice ont réprouvé, ce lundi 10 juillet, cette décision gouvernementale la jugeant «contre-productive». Selon eux, les chandelles romaines, dont l'usage est le plus souvent détourné lors des violences urbaines, «représentent à peine 1% des produits vendus», ont-ils assuré dans un communiqué.

«Des produits encore plus dangereux et de mauvaise qualité envahiront le marché, les importations illégales augmenteront ainsi que la fréquence et la puissance des attaques contre nos forces de l'ordre», ont-ils ajouté, contestant, par la même occasion, cette interdiction devant le Conseil d’État.

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