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Agression du petit Kenzo lors du match AC Ajaccio-OM : trois supporters jugés ce vendredi

Le petit Kenzo, au premier plan, aurait été bousculé par plusieurs individus en marge du match opposant l'AC Ajaccio et l'OM, le 3 juin dernier. [Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Trois supporters de l'AC Ajaccio vont être jugés ce vendredi 25 août pour «violences aggravées» à l'encontre du petit Kenzo et de sa famille. Les faits s'étaient déroulés le 3 juin dernier, en marge du match AC Ajaccio - Olympique de Marseille, en terre corse.

Ils vont devoir s'expliquer au tribunal. Trois supporters de l'AC Ajaccio vont être jugés ce vendredi 25 août pour «violences aggravées» à l'encontre du petit Kenzo et de sa famille. Les faits s'étaient déroulés le 3 juin dernier, en marge du match AC Ajaccio - Olympique de Marseille, Corse.

Selon la version de la famille du petit garçon, âgé de 8 ans au moment des faits et atteint d'un cancer au cerveau, Kenzo aurait été bousculé et son père aurait reçu plusieurs coups, tandis qu'ils étaient dans une loge mise à disposition, au stade François Coty.

Deux versions 

«Les trois mis en cause, âgés d'une vingtaine d'années, inconnus de la justice (...) se verront remettre une convocation, avant d'être jugés par le tribunal correctionnel d'Ajaccio le 25 août à 10h30», avait annoncé le procureur de la République d'Ajaccio Nicolas Septe dans un communiqué. De leur côté, lors de leur garde à vue, les trois hommes avaient minimisé les faits, rappelle RMC Sport, «niant en particulier une quelconque violence sur le petit Kenzo». 

Dans un premier temps, il avait été question d'une agression de la part de ces trois supporters envers le petit garçon de 8 ans et sa famille, pour le port du maillot de l'Olympique de Marseille. Un quatrième individu avait été soupçonné d'avoir enlevé de force le maillot du père de Kenzo et de l'avoir brûlé.

Cependant, le procureur de la République d'Ajaccio avait, dans son communiqué, apporté une nuance nécessaire. «La garde à vue d'un quatrième supporter soupçonné un temps d'avoir mis le feu au maillot de l'OM arraché au père de l'enfant, avait été levée sans qu'il ait pu être établi ou même corroboré le fait que ce maillot a effectivement été brûlé, comme cela avait été initialement rapporté», avait indiqué le parquet. 

Le président français Emmanuel Macron avait demandé à ce que des sanctions «claires» soient prises, à la suite de cet évènement, en juin dernier. 

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