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«Maison de 48 m2 vendue à 15.000 euros» : les prix des maisons dans le Cher font réagir sur les réseaux sociaux

Avec la flambée des prix de l'immobilier ces dernières années, le département du Cher attire de plus en plus de citadins, et notamment des Parisiens. Image d'illustration. [Lawrence Hookham / Unsplash]

Des internautes ont repéré des annonces immobilières avec des prix particulièrement attractifs dans le département du Cher. De quoi en séduire certains et en amuser d’autres.

Des prix défiant toute concurrence. Sur les réseaux sociaux, des internautes ont remarqué avec amusement que de nombreuses annonces immobilières publiées dans le département du Cher proposaient des biens à des prix très attractifs, rapporte le Figaro. Une maison de 48 m2 a ainsi été proposée à 15.000 euros.

«Et ils ont appelé ça le Cher», a plaisanté un internaute sur Twitter dans une publication vu plus de trois millions de fois. Dans son tweet l’internaute fait référence à des annonces de l’agence immobilière Orpi du Cher, qui partagent des biens à vendre à des prix dérisoires.

«Avec mon 52 m2, je peux m’acheter un château avec des vignes sur deux hectares de terrain près de Sancerre. Mais, qu’est-ce que je fous là», a commenté un internaute. Un autre a comparé les 15.000 euros de la maison de 48 m2 au «prix d’un box de parking dans une vraie ville», et un dernier au «prix d’une Megane d’occasion».

Une chute récente des prix

Malgré le buzz sur les réseaux sociaux, les prix pratiqués dans le département ne sont pas nouveaux, même si le Cher a récemment constaté une chute des prix de l’immobilier. «Cette baisse attire notamment pour des achats de résidence secondaire, c’est du pouvoir d’achat en plus pour les gens qui paient comptant», rapporte Charles Gravier, directeur associé Orpi France.

Avec la flambée des prix de l'immobilier ces dernières années, le département du Cher attire de plus en plus de citadins, et notamment des Parisiens. «On n’observe pas de ruée vers l’or toutefois. On compte 15 % environ d’acquéreurs parisiens, ce qui est identique à la situation avant le Covid. Pendant le Covid, on a eu plus de 50 % de Parisiens», détaille le directeur d’Orpi.

«Aujourd’hui, les gens ont du mal à vendre leur bien à Paris, donc ils ne peuvent pas acheter chez nous. C’est normal que l’achat de résidences ait diminué d’autant», conclut Charles Gravier.

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