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Fausses alertes à la bombe : 64 enquêtes judiciaires ont été ouvertes depuis l'attentat d'Arras

Depuis dix jours, ces fausses alertes à la bombe se sont multipliés dans les aéroports et les établissements publics. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Depuis l’attentat islamiste du 13 octobre dernier à Arras, la justice a ouvert 64 enquêtes sur des fausses alertes à la bombe, a appris CNEWS ce lundi 23 octobre auprès du ministère de la Justice.

Au moins 64 enquêtes ont été ouvertes par la justice sur des fausses alertes à la bombe après l’attentat islamiste du 13 octobre dernier dans un lycée à Arras, au cours duquel l’enseignant Dominique Bernard a été tué, a confirmé la Chancellerie à CNEWS.

Depuis dix jours, ces fausses alertes à la bombe se sont multipliées dans les aéroports. Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué ce dimanche 22 octobre que près de 70 fausses alertes ont visés les aéroports français. Celles-ci sont en réalité envoyées depuis «quasiment toujours la même adresse e-mail située en Suisse».

Pour Clément Beaune, les alertes sur les aéroports sont le fait non «pas de petits blagueurs» mais de «gros abrutis voire de grands délinquants».

Outre les aéroports, certains établissements publics sont particulièrement visés. Le château de Versailles a ainsi annoncé son évacuation temporaire dimanche pour la 7e fois en neuf jours.

Un homme de 37 ans, souffrant de problèmes psychiatriques lourds, a été interpellé vendredi matin en région parisienne pour la fausse alerte de mercredi, qui avait été effectuée par téléphone.

Après sa comparution devant le tribunal judiciaire de Versailles ce lundi 23 octobre, l’homme, reconnu coupable, a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et une période probatoire de 2 ans durant laquelle il a obligation de soins.

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