Olivier Faure a indiqué ce mardi 31 octobre n’avoir aucun dialogue avec Jean-Luc Mélenchon. Le Premier secrétaire du Parti socialiste a également considéré que la Nupes ne pourrait pas «repartir dans de bonnes conditions».
Des discussions au point mort. Depuis le 7 octobre, la Nupes traverse une période de trouble en interne. Des tensions qui sont liées à la position de la France insoumise, refusant de qualifier de «terroristes» les attaques contre Israël.
Cela ne semble pas aller en s’arrangeant. En effet, ce mardi 31 octobre, Olivier Faure a déclaré sur France 2 ne plus avoir de relation avec Jean-Luc Mélenchon. «On ne discute pas», a-t-il indiqué, rappelant «avoir posé un moratoire», mi-octobre sur la participation du Parti socialiste aux travaux communs de la Nupes, dénonçant «une forme de trop-plein sur la question notamment d’Israël-Palestine».
Ne pas «diaboliser» la gauche
Lors de sa prise de parole, Olivier Faure a considéré que l’alliance de gauche, créée en mai 2022, ne «pourrait pas repartir dans de bonnes conditions». «Nous considérons que nous ne sommes pas dans une situation de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions», a-t-il considéré, ajoutant qu’il ne voulait pas être «comptable de ce que dit aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon».
"Je ne veux pas être comptable de ce que dit Jean-Luc Mélenchon. Je suis pour l'union mais pas à n'importe quelle condition. Il faut parfois savoir taper du poing sur la table" affirme Olivier Faure. #Les4V #NUPES @faureolivier pic.twitter.com/5IW21DUD4X
— Telematin (@telematin) October 31, 2023
Le député de Seine-et-Marne a déploré «la conflictualisation permanente menée par LFI» qui, selon lui, «conduit au pire». Allant même jusqu’à faire un parallèle avec Marine Le Pen : «Elle a passé 40 ans à dédiaboliser ce que son père avait construit. Il n’est pas utile que la gauche cherche à se diaboliser et qu’elle donne le sentiment qu’elle n’est pas à la hauteur».
Olivier Faure a été un des premiers à «taper du poing sur la table» en réaction aux propos tenus par les cadres de La France insoumise sur les attaques du Hamas contre Israël. Une position qui lui avait valu les foudres de Jean-Luc Mélenchon. Le 17 octobre dernier, le trois fois candidat à la présidentielle considérait que le Premier secrétaire du PS «rompait la Nupes».