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Projet de loi immigration : Elisabeth Borne défend l'article 3 en parlant «d'une mesure de bon sens»

Elisabeth Borne a défendu l'article 3 du projet de loi immigration, dont l'examen démarre ce lundi en séance publique au Sénat. [Gonzalo Fuentes / Reuters ]

Ce lundi 6 novembre, Elisabeth Borne a considéré que l’article 3 du projet de loi sur l’immigration, visant à régulariser les travailleurs sans-papiers dans les «métiers en tension», était «une mesure de bon sens largement partagée».

Alors que l’examen en séance du projet de loi sur l’immigration démarre ce lundi 6 novembre au Sénat, Elisabeth Borne défend l’article 3. Celui-ci qui vise à régulariser les travailleurs sans-papiers dans les «métiers en tension» est vivement dénoncé par la droite, qui y voit «un appel d’air» pour l’immigration illégale.

Au micro de France Inter, la Première ministre a, de son côté, mis en avant «une mesure de bon sens largement partagée», fustigeant le point de vue des Républicains.

«L’intention du gouvernement, ça n’est pas contrairement à ce que je peux entendre, des appels d’air», et cette régularisation «ne doit pas dispenser les employeurs de réfléchir à l’attractivité de leurs emplois», a-t-elle déclaré.

Un article «utile»

Alors que la droite milite pour le retrait de l’article 3, assurant qu’elle ne voterait pas le texte si celui-ci ne disparaissait pas du projet de loi, Elisabeth Borne a soutenu une mesure visant à «permettre à des personnes qui sont sur notre territoire depuis des années, qui sont bien intégrées, qui travaillent depuis des années, de pouvoir être régularisées».

La chef du gouvernement a, dans un second temps, jugé que cette disposition pourrait être soutenue par «beaucoup, y compris des employeurs», qui «soulignent l'utilité de ce type d'article».

Un argument qui ne semble pas convaincre l’opposition. Ce lundi sur CNEWS, Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a estimé qu’il «n’y avait pas besoin de la loi Darmanin», reprenant le terme «d’appel d’air» et créant, selon lui, «un droit à la régularisation massive».

Le projet de loi immigration sera examiné jusqu'au mardi 14 novembre au Sénat, puis à l’Assemblée nationale, en commission dans un premier temps, puis en séance publique du 11 au 22 décembre.

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