La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé ce mardi 14 novembre l'attribution de deux aides humanitaires de 100.000 euros à Israël et à Gaza, estimant que «la solution à deux Etats est la seule permettant la paix», à l'ouverture du Conseil de Paris.
Des propos clairs, fermes et solennels. À l'ouverture du Conseil de Paris ce mardi 14 novembre, la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé l'attribution de deux aides financières de la Ville à destination d'Israël et de Gaza.
Quelques minutes avant, une succession d'hommages avait eu lieu. Le premier à l'endroit de quatre anciens conseillers de Paris décédés. Puis une minute de silence a été respectée en hommage à Dominique Bernard, professeur de français assassiné à Arras (Pas-de-Calais), avant que l'édile ne prononce un discours en mémoire des victimes et otages israéliens, ainsi que les victimes civiles palestiniennes.
«Je suis convaincue que la solution à deux Etats est la seule permettant la paix», a indiqué Anne Hidalgo, dénonçant que «le peuple palestinien était otage» de l'organisation terroriste du Hamas.
Unanimité des votes
Comme évoqué la semaine passée par le premier adjoint à la Maire Emmanuel Grégoire, les deux aides seront adressées à Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, ainsi que l'ONG ACTED, qui dispose et distribue des produits de première nécessité auprès des civils palestiniens, à hauteur de 100.000 euros chacune.
Les différents groupes ont, après des mots de leurs responsables, voté à l'unanimité les attributions des aides humanitaires de la Ville de Paris. Les deux autres aides, à destination du Fonds Social Juif Unifié (200.000 euros) pour renforcer la sécurisation du siège des organisations juives de France, et également à destination du Centre d’études et de mémoire du judaïsme pour un renforcement des moyens de sécurité (200.000 euros), ont elles-aussi été votées par le Conseil de Paris ce mardi 14 novembre.
À la demande du maire du 17e arrondissement Geoffroy Boulard d'afficher les visages des otages, «dont les otages français», du Hamas sur les murs de l'Hôtel de Ville, Anne Hidalgo a indiqué être en faveur de ce geste. Elle a cependant expliqué la complexité de la chose, n'étant pas sûre que tous les noms des otages soient connus, et «ne voulant pas faire un oubli», à ce niveau-là.