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Pourquoi le premier Conseil des ministres de l’année a-t-il été annulé ?

Initialement prévu ce mercredi 3 janvier, le premier Conseil des ministres de l'année a été repoussé au 10 janvier. [BERTRAND GUAY / AFP]

Le premier Conseil des ministres de l’année 2024, qui devait se tenir ce mercredi 3 janvier, a été annulé et reporté d'une semaine, soit au 10 janvier prochain. Une décision qui pourrait nourrir la volonté d’Emmanuel Macron de remanier son gouvernement.

Un report qui alimente toutes les rumeurs. Alors que le premier Conseil des ministres de la nouvelle année devait se tenir ce mercredi 3 janvier, celui-ci a été annulé et repoussé d’une semaine, a appris CNEWS ce lundi 1er janvier.

Si aucune raison officielle n’a pas été dévoilée, la décision ne fait que renforcer l’éventualité d’un remaniement du gouvernement, qui, à en croire certains échos, pourrait avoir lieu lors de la première quinzaine du mois de janvier.

Cet éventuel remaniement est du reste souhaité par des cadres de la majorité. Le 23 décembre dernier, lors d’un entretien au JDD, François Bayrou, allié de la première heure du chef de l’État plaidait ainsi en faveur d’un «renouvellement». «Une nouvelle page s’ouvre. Il faut un élan nouveau», estimait le président du MoDem, après l’épisode houleux autour du projet de loi immigration.

Des changements d’ampleur ?

Si cette rumeur venait à se concrétiser, la question serait de savoir s’il s’agit d’un remaniement d’ampleur, qui concernerait notamment le poste de la Première ministre Elisabeth Borne, qui a passé le Nouvel an en Guyane, ou des ajustements minimes.

Une décision importante à prendre pour Emmanuel Macron alors que l’année 2024 s’annonce importante en termes d’échéances, avec les Jeux olympiques, du 26 juillet au 11 août prochain, et les élections européennes, dont le scrutin est fixé au 9 juin prochain.

Lors de son allocution du 31 décembre, Emmanuel Macron a indiqué vouloir faire de 2024 «une année de détermination», insistant sur l’aspect primordial d’une victoire de son camp lors des élections européennes face au Rassemblement national, grand favori selon les sondages.

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