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Paris : Uber dépose un recours pour accéder à la rue de Rivoli

Depuis 2020, «les VTC ont été systématiquement exclus des listes d’ayants droit pouvant accéder à ces deux axes pourtant nécessaires à leur activité professionnelle», rappelle Uber dans un communiqué. [JACK GUEZ / AFP]

Uber a annoncé ce vendredi avoir déposé un recours contre la mairie de Paris afin que ses chauffeurs VTC puissent circuler rue de Rivoli et rue Saint-Antoine, deux axes du centre de la capitale qui leur étaient interdits depuis 2020.

Verra-t-on bientôt des voitures de transport avec chauffeur (VTC) circuler rue de Rivoli, dans le centre de Paris ? C’est en tout cas le souhait formulé par Uber qui a annoncé vendredi 26 janvier avoir déposé un recours contre la mairie de Paris, afin que ses chauffeurs puissent accéder aux rues de Rivoli et Saint-Antoine.

Depuis 2020 en effet, «les VTC ont été systématiquement exclus des listes d’ayants droit pouvant accéder à ces deux axes pourtant nécessaires à leur activité professionnelle», alors que «les taxis, les riverains et de nombreux artisans et commerçants» pouvaient l’emprunter, a précisé la plate-forme de VTC dans un communiqué.

Un léger assouplissement des règles

La société de transport a ainsi décidé de saisir le tribunal administratif contre l’arrêté du 31 juillet 2023 qui interdit la circulation des VTC dans ces zones, après le rejet du recours gracieux qui avait été formulé auprès de la mairie de Paris.

D’après Uber, les modalités de circulation en vigueur ont rendu «plus difficile, voire dans certains cas impossible, l'accès à une part importante des passagers parisiens clients des multiples commerces et établissements hôteliers situés sur l’axe Rivoli - Saint-Antoine», évoquant notamment les palaces qui se trouvent sur le premier axe, ainsi que des grands magasins comme le BHV.

«Nous ne changerons pas le statut de la rue de Rivoli et les VTC ne pourront pas y circuler», leur a rétorqué David Belliard, l'adjoint aux mobilités, dans une réaction transmise à l'AFP dans la soirée du 26 janvier. D’après l'élu EELV, «permettre à trop de véhicules d'emprunter la rue de Rivoli dégraderait le quotidien des milliers d'usagers des bus de la RATP», la «priorité» de la municipalité.

«En revanche», a promis David Belliard, «les VTC pourront accéder aux hôtels à proximité de l'axe Rivoli» grâce au plan de circulation en cours d'élaboration pour la future zone à trafic limité (ZTL). Celui-ci devrait être dévoilé à l'automne 2024.

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