En direct
A suivre

RATP : la CGT dépose un préavis de grève pour les sept prochains mois, incluant les JO de Paris

La CGT-RATP a déposé ce préavis de grève pour l'ensemble du personnel. [Ludovic Marin / AFP]

La CGT a déposé ce jeudi 29 janvier un préavis de grève concernant les agents de la RATP et courant du lundi 5 février au lundi 9 septembre 2024. Une période de sept mois qui englobe de fait les Jeux olympiques de Paris.

Vers de grosses journées de galère les prochaines semaines ? Dans un communiqué adressé ce lundi 29 janvier à Jean Castex, PDG de la RATP, la CGT a déposé un préavis de grève généralisé à tous les membres du personnel, daté du 5 février 2024 à 19h au 9 septembre 2024 à 8h. 

Dans sa lettre, le secrétaire général de la CGT-RATP, Bertrand Hammache, a justifié cette initiative en réponse au «désaccord» concernant les «mesures salariales 2024», que le syndicat juge «insuffisantes». 

Parmi les revendications de la CGT on retrouve notamment une réévaluation et un élargissement de la «prime panier», une augmentation de «+50 points pour tous» dans le calcul de la retraite ainsi qu'une «prise en charge par l’entreprise de la cotisation mutuelle à hauteur de 99%». 

Les JO, un «défi planétaire»

À travers ce communiqué, le syndicat traduit une gronde sur le montant de l'augmentation des agents proposée par la direction. Selon lui, «+0,9% d'augmentation dans une période de fore inflation et à la veille d'un défi planétaire, qui est celui d'organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024», ne répond pas aux attentes des salariés du groupe. 

La CGT-RATP a aussi exhorté la direction à «créer un mécanisme d'indexation de la valeur du point sur l'inflation», ainsi que l'ouverture des «négociations sur la réduction du temps de travail sur la base de trente-deux heures». 

Ce courrier intervient à moins de six mois des JO de Paris 2024, dans un contexte marqué par l'incertitude à plusieurs niveaux. Si la maire PS de Paris Anne Hidalgo avait estimé que «nous ne serons pas prêts» concernant la gestion des transports en commun franciliens à l'été prochain, la présidente de la région et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM) Valérie Pécresse l'avait reprise de volée en affirmant le contraire.

«Nous serons prêts avec la RATP, la SNCF et Optile», avait-elle assuré, alors que du côté de l'Élysée, l'idée d'une grève des personnels des transports en commun inquiète. Emmanuel Macron indiquait d'ailleurs, lors de ses vœux olympiques adressés il y a quelques jours, que «tout sera fait» pour éviter une grève dans les transports en commun lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités