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Ukraine : Emmanuel Macron a «bien l'intention de se rendre d'ici la mi-mars» dans le pays

Emmanuel Macron devrait bel et bien se rendre en Ukraine d'ici à la mi-mars, d'après l'entourage du chef de l'Etat. [Thibault Camus/Pool via REUTERS]

L'entourage d'Emmanuel Macron a confirmé, ce lundi 19 février, que le président se rendrait bien en Ukraine en mars, comme il l'avait annoncé quelques jours plus tôt auprès de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Emmanuel Macron a «bien l'intention de se rendre d'ici la mi-mars» en Ukraine, a affirmé ce lundi 19 février son entourage et, ce, alors que les réseaux sociaux russes ont relayé la rumeur d'un projet d'attentat durant la visite. 

Selon une vidéo attribuée à France 24 diffusée sur les réseaux russes mais dénoncée comme un «fake» par la chaîne, le président aurait annulé son voyage, initialement annoncé en février, après la détection par les «services secrets français» d’un projet «d'assassinat» à son encontre. 

Dans la foulée, l'ex-président russe Dmitri Medvedev, aujourd'hui numéro deux du Conseil de sécurité du pays, a ironisé sur ladite visite qu'Emmanuel Macron était supposé faire en février dernier. «Macron semble avoir été si effrayé par un (projet d') assassinat réel ou présumé (...) qu'il a annulé son voyage», s'est-il gaussé dans une rare charge aussi directe contre un dirigeant occidental. 

Un climat délétère entre Paris et Moscou 

Emmanuel Macron avait indiqué vendredi dernier devant son homologue ukranien Volodymyr Zelensky, venu signer un accord bilatéral de sécurité à Paris, qu'il se rendrait «avant la mi-mars» dans son pays. 

Le président français avait alors dénoncé un «changement de posture» de la Russie envers les Européens et appelé à un «sursaut collectif» de leur part. «Il y a très clairement une volonté d'agression à notre endroit», avait-il affirmé, en pointant notamment l'intensification des «actions de désinformation et attaques cyber». 

Les relations se sont particulièrement tendues entre Paris et Moscou depuis janvier, avec les accusations russes d'«implication» croissante de Paris dans le conflit en Ukraine et la mort de deux humanitaires français dans une frappe dans le sud du pays. 

«Il n'y a jamais eu de questions de sécurité dans le calendrier de la visite. Cette question ne s'est jamais posée», assure-t-on néanmoins à l'AFP, dans l'entourage du chef de l'État. 

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