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Salon de l'agriculture 2024 : La France insoumise se réjouit des annonces d’Emmanuel Macron sur les prix planchers

Dans la matinée, le chef de l'État a formulé depuis le Salon de l'agriculture l'objectif «qu'on puisse déboucher» sur «des prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole». [Reuters]

Dans un communiqué relayé par la France insoumise samedi 24 février, le mouvement d’extrême-gauche a applaudi les annonces d’Emmanuel Macron sur les prix planchers, rappelant que le ministre de l’Agriculture s’était opposé à cette proposition «il y a quelques semaines».

Réconciliation politique en vue ? Samedi 24 février, la France insoumise a salué les annonces d'Emmanuel Macron sur les prix planchers, y observant la preuve que «la lutte paie», trois mois après avoir déposé une proposition de loi pour encadrer le prix d'achat des matières premières agricoles aux producteurs.

«Il y a quelques semaines, le ministre Marc Fesneau s'opposait encore à leur mise en place. Aujourd'hui, le président de la République vient d'annoncer vouloir mettre en place ces prix planchers. Nous prenons acte de ce changement de position, acquis par les luttes vigoureuses des agriculteurs», a indiqué le mouvement de gauche radicale dans un communiqué.

Des «prix planchers»

Dans la matinée, le chef de l'État a formulé depuis le Salon de l'agriculture l'objectif «qu'on puisse déboucher» sur «des prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole». Ces «prix planchers» seraient fondés sur les indicateurs de coût de production sur lequel chaque filière (volailles, lait, viande bovine...) se met d'accord pour objectiver les coûts de production des agriculteurs.

Fin novembre, LFI avait proposé au vote un texte visant notamment à encadrer les marges des distributeurs, de l'industrie agroalimentaire, et à instaurer des prix planchers «plus rémunérateurs» pour les agriculteurs.

Le texte avait été rejeté par 168 voix contre 162, notamment à cause de la majorité macroniste, alors que ses différents articles avaient été approuvés individuellement. La ministre déléguée chargée notamment de la Consommation, Olivia Grégoire, avait dénoncé des mesures rappelant «Cuba ou l'Union soviétique avec les succès que nous leur connaissons».

«Pourquoi avoir tout fait pour torpiller notre proposition de loi sur ce sujet en novembre dernier», s'est encore questionné le coordinateur de LFI Manuel Bompard sur son compte X (ex-Twitter). «Nos agriculteurs auraient gagné de précieux mois. L'improvisation permanente, ça suffit», a-t-il encore abondé.

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