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Imams : ce qui change pour le statut des prédicateurs étrangers ce lundi

Cette série de mesures contre les «influences étrangères» sur l’islam en France a pour but de «lutter contre le séparatisme islamiste». [Dimitar DILKOFF/AFP]

À partir de ce lundi 1er avril, les imams «détachés» ne seront plus autorisés à exercer sur le territoire français en tant que représentants d'un pays étranger.

Une des principales promesses d’Emmanuel Macron officiellement tenue ce lundi 1er avril. Après avoir mis fin à l’acceptation de nouveaux imams «détachés» d’autres pays au 1er janvier 2024, la France ne maintiendra plus ces derniers sur le sol français sous ce statut à compter de ce lundi.

Avec l’application de cette règle, les imams dits «détachés», c’est-à-dire envoyés en France par d’autres pays, pourront rester sur le territoire français et exercer en tant qu’imam uniquement en cas de changement de statut.

D’après un courrier envoyé en décembre 2023 par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, «un cadre spécifique» sera mis en place pour permettre aux associations gestionnaires de lieux de culte de recruter elles-mêmes des imams, qu'elles salarieront directement.

Un moyen de «lutter contre le séparatisme islamiste»

Annoncée en février 2020 par Emmanuel Macron lors d’un déplacement aux Mureaux (Yvelines), cette série de mesures contre les «influences étrangères» sur l’islam en France a pour but de «lutter contre le séparatisme islamiste» dans l’Hexagone.

En revanche, l’État français n’a pas mis fin à la venue spéciale d’«imams du ramadan» à l’occasion du mois béni pour les musulmans. 

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