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À Laval, un lycéen se dénonce après une «explosion» sans victime

Si aucun blessé direct n’est à déplorer, «trois personnes» ont toutefois «été prises en charge par les secours» avant d’être emmenées à l'hôpital de Laval pour y être contrôlées. [KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Ce vendredi, un lycéen de 19 ans s’est présenté de lui-même au commissariat de Laval (Mayenne) pour s’attribuer la responsabilité d’une explosion qui avait retenti la veille, sans faire de victime.

Originaire de Mayenne, il n’avait aucun antécédent judiciaire. Mais ce vendredi, un lycéen âgé de 19 ans «s’est présenté spontanément ce jour (vendredi, ndlr) au commissariat de police de Laval» en expliquant être l’auteur d’une explosion qui s’était produite la veille dans le lycée où il étudie, situé dans la même ville. Il a expliqué «avoir voulu reproduire une expérience vue sur internet sans mesurer les conséquences de son acte», selon le communiqué de la procureure de Laval, Anne-Lyse Jarthon.

Après avoir été placé en garde à vue, le jeune homme a été déféré au tribunal pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CPRC). Il a été «condamné à une peine de six mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple, une peine de stage de citoyenneté, une amende et une interdiction de détenir ou porter une arme pendant 2 ans», a détaillé la même source.

Trois personnes transportées à l'hôpital

Jeudi 23 mai, c’est à 9h15 dans un couloir du lycée Douanier Rousseau - à Laval, donc - que l’explosion a eu lieu, causant des dégradations «légères» et sans faire de blessé direct. Elle avait été provoquée par «une bouteille avec du liquide et du papier aluminium», avait ensuite souligné la procureure, annonçant l'ouverture d'une enquête «du chef de dégradation par un moyen dangereux pour les personnes».

Si aucun blessé direct n’est à déplorer, «trois personnes» ont toutefois «été prises en charge par les secours» avant d’être emmenées à l'hôpital de Laval pour y être contrôlées : «l'une qui a été incommodée par les fumées générées par l'explosion et les deux autres qui ont connu un état de stress», avait détaillé Anne-Lyse Jarthon.

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