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Bloquée dans un train, Clémentine Autain dénonce par erreur la privatisation de la SNCF

Mécontente d’un retard de train de deux heures en gare de Marmande (Lot-et-Garonne) ce dimanche, Clémentine Autain a dénoncé «la privatisation de la SNCF» sur Twitter. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Mécontente d’un retard de train de deux heures en gare de Marmande (Lot-et-Garonne) ce dimanche, la députée LFI Clémentine Autain a dénoncé «la privatisation de la SNCF» sur Twitter. Une publication erronée qui n’a pas manqué de faire réagir avec dérision les internautes.

Bad buzz pour l'élue de Seine-Saint-Denis. Mécontente d’un retard de train de deux heures en gare de Marmande (Lot-et-Garonne) ce dimanche, la députée LFI Clémentine Autain a dénoncé «la privatisation de la SNCF» sur Twitter.

«Train à quai depuis un bon moment, et cette voix qui annonce un retard de... 2 heures ! Depuis la privatisation de la SNCF, on sait quand on part, jamais quand on arrive. Depuis l’Angleterre de Thatcher, on sait comment ça finit : par une renationalisation», a publié sur le réseau social la femme politique de 49 ans.

L’ouverture à la concurrence du trafic voyageurs, actée par une règlementation européenne en 2018, a conduit l’italien Trenitalia à prendre le marché de la ligne grande vitesse Paris-Lyon fin 2021. Néanmoins, cette acquisition a concerné un marché européen et non une entreprise nationale publique.

D’ailleurs, l’ancien député LREM de l’Ain Stéphane Trompille a répondu à Clémentine Autain sur Twitter, assurant que «l’état est actionnaire à 100 %» de la SNCF.

Clémentine Autain moquée par les internautes

Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains, a utilisé ce même réseau social pour souligner l’absurdité des propos de la conseillère régionale d’Ile-de-France, évoquant «le monde parallèle de Clémentine Autain».

Certains internautes ont directement pris une capture d’écran du site internet de la SNCF pour apporter la confirmation à la députée de Seine-Saint-Denis que «l’état est, par la loi, l’actionnaire unique du groupe» et que «la SNCF reste et restera une entreprise publique».

D’autres ont tourné à la dérision le commentaire fait par la députée, assurant notamment avoir «hâte de voir l’impact du tweet de Clémentine Autain sur le cours de Bourse de la SNCF à l’ouverture du CAC 40».

Quoiqu’il en soit, près de 24 heures après la publication, le post Twitter a été vu plus de 2,3 millions de fois par les internautes.

Un buzz involontaire qui a néanmoins permis de remettre au centre des débats le sujet de la privatisation de la SNCF.

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