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Emmanuel Martin : "Paris Games Week n'est plus un simple salon présentant les jeux de fin d'année"

Emmanuel Martin est le délégué général du SELL, organisateur de la PGW. Emmanuel Martin est le délégué général du SELL, organisateur de la PGW.[© SELL]

Avec plus de 300 000 visiteurs attendus et une conférence Sony au retentissement mondial prévue ce mardi 27 octobre, l'édition 2015 de Paris Games Week promet de dépasser tous les records.

Avant l'ouverture de ce salon (du mercredi 28 octobre au dimanche 1er novembre à la Porte de Versailles), nous avons rencontré Emmanuel Martin, délégué général du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, organisateur de l'événement qui promet de participer au rayonnement international de la France dans le secteur du jeu vidéo.

Qu'attendre de cette sixième édition de Paris Games Week ?

Emmanuel Martin : Nous avons beaucoup travaillé pour améliorer le confort et l'expérience des visiteurs. Avec plus de 60 000 m2 répartis sur deux halls du parc expo, c'est le plus grand salon de notre histoire. A titre de comparaison, notre 1ère édition en 2010 n'occupait que 14 000 m2. Notre but est de réduire les files d'attentes pour essayer les jeux. Les allées seront aussi plus larges pour faciliter les déplacements. L'espace Junior sera toujours présent pour accueillir les jeunes joueurs.

Il y a aussi une effervescence autour du salon de la part des éditeurs qui sont très secrets et qui laissent entrevoir que des annonces seront faites. Ce n'est plus un simple salon présentant les jeux de fin d'année.

A ce titre, Sony organise parallèlement sa conférence PlayStation. C'est une reconnaissance de votre visibilité ?

Sony a pris seul la décision d'organiser cette conférence à Paris à la veille de l'ouverture de notre salon. Mais il est vrai que c'est aussi une forme de reconnaissance pour Paris Games Week et les exposants, puisque c'est la première fois qu'un tel événement à lieu en France.

Les visiteurs pourront essayer notamment les systèmes PlayStation VR et Vive de Valve et HTC, l'année 2016 promet d'être un tournant dans le secteur avec la réalité virtuelle...

C'est en effet un des futurs possibles du jeu vidéo. La technologie est désormais arrivée à maturité offrant des expériences bluffantes et il est difficile de rester de marbre devant ces plates-formes. Certes il y a encore beaucoup d'enjeux avec la réalité virtuelle et le jeu vidéo est un moyen de vulgariser cette nouvelle technologie, de la rendre désirable avant de voir se développer des usages professionnels.

L'e-sport est aussi en pleine ascension et sera toujours présent lors du salon avec les tournois Call of Duty, Fifa et Just Dance. Comment voyez-vous son avenir ?

Le jeu vidéo a aujourd'hui une dimension sociale. Nous avons réalisé une étude qui révèle qu'un tiers des Français se disent intéressés par l'e-sport et 16 % déclarent regarder des compétitions sur le Web. Il y a donc un réel engouement pour le sport électronique qui implique de se structurer face à cette montée en puissance. A ce titre, la Paris Games Week accueillera les premières assises professionnelles de l'e-sport. C'est aussi un avenir intéressant pour le jeu vidéo, car il véhicule des valeurs sociales et tisse un esprit d'équipe entre les joueurs.

 

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