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«A Plague Tale : Requiem» : un retour à la fois superbe et touchant

Avec «A Plague Tale : Requiem», les Bordelais d’Asobo livrent une œuvre touchante et magnifique qu'il serait dommage d'ignorer.

Une claque. Après un premier épisode intitulé Innocence sorti en 2019, «A Plague Tale : Requiem» vient confirmer son statut de jeu majeur. Attendu ce mardi 18 octobre sur consoles et PC, le titre, réalisé par 70 personnes au sein du studio bordelais d’Asobo (quand d’autres font appel à des équipes constituées de plusieurs centaines d'intervenants), nous emmène une nouvelle fois en plein Moyen Âge sur les routes du Royaume de France, en compagnie d’Amicia et de son jeune frère Hugo pour un périple mémorable. Et si on ne peut ici rester indifférent, c’est que l’aventure joue une fois encore brillamment la carte de l’émotion.

La fin de l’innocence

Après quelques semaines de tranquillité et une aventure éprouvante, Hugo, Amicia, leur mère et leur ami Lucas poursuivent leur route vers le sud, à la recherche d’un havre de paix. Mais impossible d’échapper à son destin ni à la malédiction qui ronge Hugo… Cette mystérieuse maladie qui sème la désolation en même temps qu’elle semble condamner le petit frère d’Amicia.

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Fatiguée après ses aventures, Amicia ne s’avoue pour autant pas vaincue et se lance à corps perdu dans une aventure épique. Souvent dépassée par sa propre colère, elle n’hésite désormais plus à se battre afin de sauver ceux qu’elle aime. La période «Innocence» laisse la place à une aventure plus mature et une héroïne en même temps fragile et pleine de doutes.

Sous le signe de l’émotion

L’émotion est ici constante tout comme l'étonnement. Les Bordelais d’Asobo livrent un récit plus abouti, plus sombre et pour tout dire encore plus touchant et passionnant. Au-delà de la narration parfaitement maîtrisée, le studio propose une fois encore un jeu superbe. Difficile de ne pas tomber sous le charme de ces décors magnifiques. Qu’il s’agisse d’une virée dans un village médiéval plein de vie, de l’exploration de ruines peuplées de rats ou de découverte de zones plus sauvages, on ne cesse d’être surpris autant qu’émerveillé par ces paysages.

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Une véritable odyssée dans une autre époque, bercée par les compositions magnifiques d’Olivier Derivière, mais aussi la voix de la comédienne Léopoldine Serre qui, avec un talent rare, insuffle un véritable supplément d’âme au personnage d’Amicia.

Un jeu d’infiltration avant tout

Côté gameplay, les possibilités ont, elles aussi, été élargies. Déjà, Amicia peut désormais plus volontiers tuer certains adversaires. Car si «A Plague Tale» reste avant tout un jeu d’infiltration, il n’est pas rare de devoir (pouvoir) tuer pour franchir un passage ou éviter qu’une alarme ne soit déclenchée. On peut le poignarder en trouvant ici ou là des couteaux à usage unique ou bien entendu utiliser une arbalète mais aussi sa fronde, toujours aussi centrale dans le gameplay. Car oui, il faut éviter la plupart des gardes mais les hordes de rats menacent aussi. Un seul refuge alors, la lumière ! la fronde devient alors votre meilleure alliée.

On retrouve les mécaniques de jeu du premier opus avec ici, quelques nouveautés. De quoi renouveler un gameplay simple mais qui nécessite souvent de réfléchir. Certaines séquences constituent de véritables énigmes. Ceux qui sont arrivés au terme du précédent opus retrouveront leurs marques. Mais ils ne manqueront pas de tomber sous le charme d’un titre souvent magnifique dans lequel, chose rare, l’émotion l’emporte bien souvent sur l’action.

A Plague Tale : Requiem, Focus Entertainment, sur PC, Xbox Series et PS5.

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