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Diablo IV : est-il la nouvelle référence du hack'n slash ?

C’est une série culte dans l’histoire du jeu vidéo. Le tant attendu Diablo IV sortira le 6 juin prochain sur consoles et PC. Une question se pose : le roi du hack'n slash conserve-t-il sa couronne ? Voici notre test.

Onze ans après Diablo III, le nouvel opus du hack’n slash le plus prestigieux débarque sur PC et consoles. Pour ceux qui auraient vécu reclus durant les trois dernières décennies, Diablo est un titre créé par le studio américain Blizzard dont le premier épisode est paru en 1997. 25 ans plus tard, le même studio remet donc le couvert pour une aventure au long cours toujours aussi épique.

Mais Diablo, c’est quoi ? Un hack’n slash, c’est un concept de jeu vidéo assez simple : le joueur incarne un personnage qui va avancer à travers des niveaux, zigouiller des monstres et ramasser des trésors (on parle de « loot », butin en anglais, un concept au cœur de l’expérience). Depuis ses origines, la formule Diablo n’a d’ailleurs pas beaucoup changé, certains le regretteront alors que les aficionados aimeront retrouver cette recette dûment éprouvée par des millions de joueuses et de joueurs.

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© Activision Blizzard

Ce titre d’heroic fantasy nous emmène, pour son quatrième volet, sur les traces de la démone Lilith. Bien qu’il s’agisse d’un jeu d’action avant tout, les développeurs ont souhaité proposer une véritable trame. «Diablo IV est un jeu qui est plus intimiste avec les personnages. Il se concentre sur certains personnages en particulier et va plus en profondeur», nous expliquait ainsi Joseph Piepiora (Associate Game Director) lors de son passage à Paris. Les dialogues (écrits) sont donc nombreux et le récit a le mérite d’être un véritable fil conducteur alors que le joueur arpente un monde ouvert très étendu.

On ne sait parfois plus où donner de la tête

Passé une longue et magnifique séquence d’introduction explicitant le retour de Lilith, le jeu commence. Au joueur de choisir sa classe de personnage. Incarnerez-vous un barbare, un druide, un nécromancien, un voleur ou un sorcier (le tout fonctionne bien évidemment au féminin) ? Une fois votre héros/ héroïne personnalisée, il est temps de partir à l’aventure, armes en mains évidemment. On affronte ici des cohortes (au sens littéral) de démons et d’adversaires en tout genre. Côté bestiaire, Diablo IV sait surprendre et faire preuve de variété alors que les ennemis déferlent de tous les côtés. On ne sait parfois plus où donner de la tête !

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© Activision Blizzard

Si l’action occupe, pour ne pas dire accapare, une grande partie du temps de jeu, la recherche et l’optimisation des différentes pièces d’équipement reste une quête elle aussi centrale (le fameux « loot »). On cherche sans cesse une meilleure arme, un armure plus résistante, un anneau magique plus performant, quand on ne se rend pas à la forge pour améliorer l’équipement déjà porté. Comme toujours avec la série, cette quête sans fin, s’avère prenante. On se dit qu’il y a potentiellement un équipement rare derrière la prochaine porte. L’éternelle formule Diablo en somme mais qui avec cet épisode prend encore plus d’ampleur.

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© Activision Blizzard

«Le monde ouvert a été un grand changement pour nous, Il est large et bien plus complexe que tous les autres jeux Diablo», confesse Joseph Piepiora. Avec plus de 120 donjons et quêtes secondaires, il y a une fois encore de quoi faire. Comptez quelques dizaines d’heures de jeu pour faire le tour de cette aventure qui reste très accessible, même pour les néophytes.

Un jeu finalement accessible

«Nous avons voulu proposer une expérience qui semble accessible tout en conservant ce qui a plu aux fans des premiers jeux», complète à ce propos Joseph Piepiora. Il faut en tout cas admettre que le jeu, en niveau de difficulté intermédiaire, reste très accessible (pour ne pas dire facile) jusqu’au niveau 30 (soit après plusieurs heures de jeu tout de même). On se dit, qu’après, il sera toujours possible de jouer en coopération (2 joueurs en local et 4 en ligne) pour tenter de s’en tirer (ce que nous n’avons pas pu tester).

Que faut-il penser de ce Diablo IV ? Qu’il conserve ses fondamentaux tout en offrant une aventure dans un monde ouvert (plus tendance) forcément graphiquement plus abouti. La formule fonctionne toujours à merveille et, même après plusieurs dizaines d’heures de jeu, difficile de décrocher. Alors certes, ce Diablo-là reste très (trop ?) fidèle aux précédents opus mais, plus de dix ans après le précédent opus (on oubliera la version mobile « Immortal ») est-ce rédhibitoire ? Non. Diablo IV n’est pas une révolution mais un excellent jeu et sans doute toujours une référence dans le genre hack’n slash.

Diablo IV, Activision Blizzard, sur Xbox Series X/S, Xbox One, PS5, PS4 et PC.

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