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James Gandolfini, un mafieux timide et discret

Jean-Marc Morandini, journaliste et animateur TV.[THOMAS VOLAIRE ]

Son nom ne vous dit sans doute rien, et pourtant pour tous les fans de séries américaines, James Gandolfini est associé à l’un des personnages les plus marquants de ces dernières années : Tony Soprano.

L’acteur américain est décédé mercredi d’une crise cardiaque alors qu’il n’avait que 51 ans et qu’il était en Italie pour participer au festival du film de Taormina, en Sicile.

La série Les Soprano est celle qui a signé le lancement des sagas de la chaîne américaine HBO, et surtout cette écriture si particulière qui fait qu’aujourd’hui une production de HBO – la chaîne américaine qui a inspiré Canal+ en France – est synonyme de qualité et d’innovation.

James Gandolfini a notamment remporté trois Emmy pour son rôle de parrain dépressif d’une famille mafieuse du New Jersey. A propos de ce personnage qui l’a rendu célèbre, il affirmait : «Je ne pense jamais à lui, jamais.» Il avait à son actif une longue carrière au cinéma, avant d’imposer sa silhouette massive et son visage rieur dans le rôle de Tony Soprano. De lui-même, James Gandolfini disait : «Je suis un névrosé. Je suis vraiment, foncièrement, un Woody Allen de 260 livres.»

Hier, Alain Carrazé, spécialiste des séries télévisées qui l’avait rencontré à plusieurs reprises, m’expliquait à quel point James était «un homme discret, presque timide et abordable». Une gueule et un visage marquants.

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