Les vingt-trois millions d’électeurs algériens sont appelés aux urnes ce jeudi 4 mai pour choisir leurs nouveaux députés, élus pour cinq ans.
Mais les autorités redoutent une forte abstention, les élections législatives mobilisant peu dans ce pays. En France, la communauté algérienne a d’ailleurs massivement boudé, selon la presse, les bureaux de vote lors des élections anticipées prévues pour les Algériens de l’étranger, le week-end dernier.
La coalition formée par le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir depuis l’indépendance en 1962, et le Rassemblement national démocratique, devrait selon toute vraisemblance rester majoritaire. D’autant que les islamistes, principale force d’opposition, avec une soixantaine de députés dans le parlement sortant, partent en ordre dispersé.
Les petits partis laïques peinent de leur côté à se démarquer, mis en difficulté par le mode de scrutin, proportionnel départemental à un tour. Seul le Parti des travailleurs, à l’extrême gauche, avait tiré son épingle du jeu lors des élections de 2012, raflant une vingtaine de sièges.