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Fin de l'épidémie de grippe, 13.000 morts estimés, moins qu'en 2016-2017

Une jeune femme reçoit une injection d'un vaccin contre la grippe à San Francisco, le 21 janvier 2018 [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives] Une jeune femme reçoit une injection d'un vaccin contre la grippe à San Francisco, le 21 janvier 2018 [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives]

L'épidémie hivernale de grippe s'est terminée mi-avril en France métropolitaine, avec un bilan provisoire de 13.000 morts, soit moins que les 14.400 de l'année précédente, a indiqué mercredi Santé publique France.

L'agence sanitaire a fait état dans un communiqué de la «fin de l'épidémie dans toutes les régions de France métropolitaine». La grippe a tué à 93% des personnes âgées de 65 ans et plus.

La grippe a tué à 93% des personnes âgées de 65 ans et plus. Il y a eu deux pics de mortalité, lors de la première semaine de 2018, et lors de celle du 5 au 11 mars.

Toutes causes de décès confondues, la période de l'épidémie (début décembre à mi-avril) a connu un «excès de mortalité» de 17.800 décès. «Les régions les plus concernées par cet excès de mortalité sont la Corse et l'Occitanie (+14%), les Hauts-de-France et la Normandie (+12%)», a relevé Santé publique France.

 Tout au long de l'hiver, le ministère de la Santé a insisté sur la nécessité de la vaccination contre la grippe, encore trop peu fréquente. «C'est un enjeu de santé publique que la couverture vaccinale pour la grippe augmente, ce qui évitera à nos urgence d'être engorgées chaque hiver comme elles le sont», déclarait la ministre Agnès Buzyn fin mars sur RTL.

À cet effet, le gouvernement a étendu à l'ensemble de la France une expérimentation menée cet hiver en Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes, où les pharmaciens pouvaient vacciner les personnes l'ayant déjà été au moins une fois.

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